Le Blog-Globe

Suivez les nouvelles de la terre entière avec les reportages de nos envoyés spéciaux aux 4 coins du globe.
Anecdotes de caravane et photos époustouflantes sont au rendez-vous.

Photos sureste

Et voici quelques photos de Colonia à Iguazu. (Aucune idée pourquoi c'est écrit en bleu et souligné...bref)



Une auto dans Colonia de Sacramento. Assez représentatif du bled.


Montevideo, place centrale. Une vielle statue et...un HLM, ce qui est bien mais pas top.

Cabo Polonio! Village soi-disant hippie sur la côte uruguayenne. Un vrai coin de paradis

Hamac de l'auberge de Cabo Polonio

Un chien, aussi content que moi apparemment

Porto Alegre, ca pas super beau. Une grande ville brésilienne, avec ses coins actifs, ses quartiers bourges, et ses favelas en hauteur.

Pantana Do Sul , Florianopolis. Trop bien! Une journée à glander, j'ai quiffé :)

Plage de Pantana do Sul. LOST. :)

Chutes d'Iguazu, les fameuses chutes.

Et la dose de papillons! Mais eux ils s'en foutent des chutes...

Et voilà trois drapeaux importants à mes yeux : Brésil, Paraguay, Argentine. Manque l'Uruguay :)

Super trip. C'est marrant, en voyageant, j'ai tilté à quel point Asuncion était mort. Mais à mon retour, je me sentais comme chez moi. Un lieu a beau ne pas être fantstique ou légendaire, à partir du moment où on y passe un bout de sa vie, bah on y laisse un peu de soi.

Un gros merci à : Chala, Silje, Victor (P), Pepe, Dany, Victor (B), Ali, Emy, Gabriel, Gabi, Valier, Monica, Isabelino, Unine, Carlito, Christian (B), Christian (R), Silvia Rita, Ezequiel, César, Julio, Gabriel (argentin), Gustabo, Diego, Laura, Adam, Lena, Malte, Andrea, Daniel, Johanna, Milene, Lucas, Ana (1), Ana (2)... et beaucoup d'autres encore. Ca change rien, mais ca me fait plaisir de leur faire une dédicace :)

Besos, hasta pronto!

De Montevideo a Puerto Iguazu

Bonjour jeunesse :)


Bon, j'en était oú? (Vous remarquerez ce magnifique "u" accent aigu, ainsi que cet autre "u" sans tréma, vous l'aurez deviné, je suis dans une auberge de jeunesse).

Donc Buenos Aires, super, top, giga cool. Ce que je n'ai pas précisé c'est que ma carte ne fonctionnais pas dans BA. Donc, au moment de mon départ de BS, j'était un peu inquiet au sujet de la poursuite de mon voyage. Une carte qui ne fonctionne pas = plus de voyage. Blaguant sur le fait que j'allais probablement faire de la musique dans la rue pour me financer le reste de mon voyage, Gabriel (copain de Julio) me force á accepter 20 pesos pour manger un jour de plus... Wow... j'en demandais pas tant...

Départ en bateau depuis BA pour Colonia de Sacramento, Uruguay. C'est beauuuuuuu! Un petit bled typique du coin plein de couleurs comme toutes nos mamans en revent :) J'y passe quelques heures, avant de prendre un bus pour Montevideo. Dans ce bus je fais la rencontre de Laura, une espagnole qui voyage depuis 3 mois en Amérique du Sud. On se raconte nos vies, et on change mutuellement nos plans : elle, au lieu de se payer un hotel, réussi á s'incruster dans le meme couchsurf que moi (avec autorisation au préalable), et moi, au lieu d'aller a Paloma, je la suit á Cabo Polonio... que j'aborde juste apres.

Montevideo. Bueno. C'est joli, par endroits. Ca botte pas des fesses non plus. Je suis content de n'y etre resté qu'une nuit á vrai dire... La nuit en question s'est bien passée. On á cuisiné pour Diego (notre hote), 32 ans, étudiant en ingéniérie, fume beaucoup de clopes, n'aime pas faire á manger. Type sympa, mais parle beaucoup, et tres vite, bref. Le lendemain, on se visite la ville avec Laura (Diego bossait). Déjeuner rapide á l'appart de Diego et hop! Direction... Cabo Polonio.

CABO POLONIOOOOO!!! CABO POLONIOOOOO!! Je vous le chante... Cabo Polonio, c'est juste un paradis! Á y repenser, ca me parait comme une bulle surréaliste au milieu de mon voyage. Cabo Polonio, c'est une colonie, sans électricité, semie-hippie établie dans une réserve naturelle sur la cote uruguayenne (á l'est de Montevideo). C'était indescriptiblement trop bien! Je pense que le mot relaxant prend tout son sens dans des lieux comme celui-ci... On y passe deux jours, á ne rien foutre, le pied...

Je quitte le bled avec un peu (beaucoup) de nostalgie, je me suis fait pas mal de potes de toutes nationalités par lá. Je poursuit donc la route vers l'est avec Malte (un allemand d'une trentaine d'années, un peu maladroit, le sang chaud, et beaucoup d'humour). Une fois de plus, mes plans changent. Alors que je comptais faire du pouce et dormir á l'arrache sur la plage, il me "convaint" de prendre le bus et de dormir dans une genre de cabine (pas de tente... donc cabine) dans le parc de Santa Teresa. Je me voyais mal lui dire, bah non désolé moi j'ai prévu mes plans de telle maniere, et je ne les changerai pas... Dans ce temps lá, on s'adapte, ou... on s'adopte?

On fait la route jusqu'á... Porto Alegre, Brasil, en passant par Chuy, ville frontiere laide sans intéret aucun. Donc je le quitte á Porto Alegre, oú un autre couchsurfer (Daniel, 31 ans, avocat, athéiste convaincu, bon guitariste et fan de photo) me prend pour m'emmener a son appart. Il vit avec sa femme, Johanna (32 ans, essaye d'etre journaliste, magnifiquement belle [brésilienne] et qui vient de l'intérieur du pays). Cependant, ces deux lá avaient une soirée de prévue. Mais ils me proposent de passer la soirée avec Milene, une amie (la quarantaine, avocate, célibataire, amoureuse de sa ville, de son pays, et de sa niece). Tres bonne soirée! Elle me fait faire le tour de la ville en bagnole, royal. On boit quelques verres, et me ramene á l'appart de Dani. Le couple rentre vers 5h, tres souls. Mais j'etait tellement fatigué qu'ils ne m'ont a peine réveillé en me passant au dessus pour aller se coucher... Le lendamain, je passe mon entrevue sur skype pour un boulot sur Québec (enfin!), tout se passe bien. Il est 11h30, j'ai faim, et les 2 zigotos dorment encore (ils m'avaient promis de me montrer la ville aussi). Le temps de sortir m'acheter une crasserie locale (hot dog surchergé á la brésilienne), ils se réveillent. On part donc en ville boire un maté dans le parc d'á coté, manger une genre de glace locale (me rappelle plus du nom...), et manger d'autres crasseries chez Milene. On aura quand meme passé plus 8h ensemble au final. Le soir je prends un bus de nuit pour Florianopolis.

Et oui, j'avais prévu de ne pas m'arreter a Floripa (surnom) et d'aller directement á la Ilha do Mel. Mais que voulez vous? Les plans changent! Je passe donc une journée sur l'ile de Floripa. Et plus particulierement sur une plage paumée au sud de l'ile. UN PARADIS, oui un autre! C'était trop bien. J'ai littéralement passe la journée á : dormir, jouer du uk, me baigner, manger du poisson frit, et prendre des coups de soleil. Le pied :)

Le soir, hop! Un autre bus de nuit, direction Foz de Iguazu. 14h. C'était long, mais ca vallait la peine. Les chutes d'Iguazu c'est un "must-have-seen-in-a-life-time". Beaucoup de touristes, énormement meme, mais ca reste a couper le souffle. Je passe la matinée á admirer les diffrérentes vues, et á slalomer entre les touristes avec mon gros backpack.

Lá je suis á Puerto Iguazu, juste á coté, du bord argentin des chutes. Je me les fait demain :)
Et demain aussi, je prend un bus pour Ciudad del este, puis Asuncion. Fin du voyage. Deux jours apres..... BACK AT QUEBEC! Ouai j'ai hate :) On se demande bien pourquoi...

Je vous envoie des photos dés que je peux, avec commentaire et tout et tout. Ca va etre bien :) Muito bem meme!

Abrazo a todos,

Nico.

Bonjour tous!! Voici quelques images du Costa Rica! Tout d'abord, voici Beau, le cheval avec qui j'ai travaillé pendant 1 mois à Barking Horse Farm, San Rafael de Puriscal. Cette photo a été prise à la fin de notre long travail avec les techniques Parelli. Le résultat: un cheval qui peut être dirigé et arrêté avec le corps seulement (plus de selle, plus de rennes). Assez cool!

Quelques photos de mes aventures Costa Ricaines: Montezuma. Sur la pointe de la péninsule de Nicoya. Pacifique, hippies, "zenitude". Manuel Antonio, sur la côte. Donnant aussi sur le Pacifique, cette plage est une des plus belle du Costa Rica. La faune et flore sont aussi assez extraordinaires. Malheureusement, malgré le slogan de certains hotels, "Still more monkeys than people", la place est surbondée de touristes, de restos de touristes, de boutiques de kossins de touristes de vendeurs de parasols de touristes. Mais quand même, des couchers de soleil à couper le souffle.





La Fortuna: célèbre pour son volcan Arenal (dernière éruption destructrice 1968, mais tjs en activité. Lave qui chill down the hill de temps en temps) et sa cascada de La Fortuna. On ne peut pas hiker jusqu'au cratère du volcan à cause des nuages de gaz toxique, mais la rando à sa base offre une vue malade sur les environs, coucher de soleil en prime.






Monteverde. Pour s'y rendre, c'est une aventure. Les 2 dernières heures se font sur une route de sable, à 2 pas de la falaise, à 20km/h. Mais la vue est à couper le souffle. Les gens s'y rendent (encore une fois en quantité surnombrée) pour voir la Rainforest, la jungle.










Après le viraillage, un dernier petit saut (hé hé hé) de 1 mois à Puriscal, histoire de faire encore plus de cheval. Je suis de retour à Qc depuis quelques jours, je reviens avec du soleil plein la peau et des piqures de tiques!!

Beaux aires

Hey la jeunesse! En direct de Buenos Aires, Argentina! J'ai terminé mon stage voilà...2 jours! Et je suis déjà dans un autre pays... J'ai planifié un voyage qui ressemble à : Asunción, Buenos Aires, Colonia, Montevideo, Paloma, Punta del Diablo, Puerto Alegre, Florioanopolis, Ilha do Mel, Foz, Puerto Iguazu, Asunción. Donc : Paraguay, Argentine, Uruguay, Brésil (Argentine de nouveau) et Paraguay... en 12 jours. Ouai... ca va passer vite. Je vous invite à regarder sur Google maps à quoi ca ressemble......... à un tour en fait, rien de magique, tout à fait logique finalement. Bref. Je suis arrivé a BS hier, je repars demain. Pas de temps à perdre. Je suis logé en mode couchsurf, chez un couple de deux gars : un avocat et un ingénieur, 17 ans de vie commune, ils se marient en juillet (wouhou!). Deux chouettes types :) Après 20h de bus d'Asunción à Buenos Aires (avec 2h de retard, mais ce n'est qu'un détail ici), je m'aventure dans les transports publiques de BS pour finalement atteindre la terre promise : la casa de Julio (mon hôte). Je suis très bien accueilli, on jase en buvant un verre. Après quoi je commence ma visite de BS. J'ai beaucoup marché, normal. En mode solo, moins normal. Le tourisme solitaire, ca a des bons côtés comme des mauvais côtés. Bref. Buenos Aires est une belle surprise! Je m'attendais à une gross ville grise, puante, et dangereuse. Tout le contraire! Du moins, pour les quartiers que j'ai vu... C'est respirable, c'est vivant, c'est ponctué d'un bon nombre de parcs/places, et c'est beau! Si je peux me permettre un gros raccourci, c'est comme Paris! Au passage, à tout ceux qui pensent que Paris est laid, gris, et irrespirable, je vous invite à venir faire un tour à Asunción, ca vous changera pas mal vos points de vue sur la capitale francaise... (oh merde, mais qu'est-ce que je dis là?........). En bref, coup de coeur, j'aime vraiment (du point de vue touristique, on s'entend...). Hier, j'ai été invité à un anniversaire. Super soirée, en mode argentin, immersion bonjour! J'ai vraiment tripé, j'adore l'accent argentin (imaginez un italien parlant espagnol). Ce matin je pensais me lever à 9h pour faire une bonne journée pleine de visites. Résultat...... je me lève à 12h30. Ouaiiiiiii, boooooon, c'est les vacances hein, pas de violence, j'ai le temps ;) J'ai quand même marché ma vie aujourd'hui. Mais cette fois avec Julio, qui m'a fait visiter d'autres quartiers. Dont un marché (San Telmo), hermoso! Vous voulez voir des photos? Hop! Elles sont là! Demain départ pour Colonia de Sacramento, Uruguay. Pour être le soir à Montevideo, chez un autre couchsurfer. Des news pronto! Besos :)

Paraguay, seconde prise

Hey hey yopla boum boum bam dans la caravane!

Salut la jeunesse, juste un petit message (en faite je sais pas encore) pour signaler
que tout va bien sur le domaine paraguayen.

Bon je vais pas repasser par la description de mon boulot ici, ça a pas trop changé depuis le dernier message, mon mandat reste le même. Ce qui a changé, c'est que j'ai avancé dans mes démarches, et là ca devient intéressant.

J'ai suis donc retourné une deuxième fois dans le Chaco. Mais cette fois à Cuyabia, la deuxième communauté dont je parle dans mon premier message. Cuyabia c'est...autre chose. Pas de maison, pas d'eau, et encore moins d'électricité. J'y suis donc allé 2 jours avec l'équipe d'Alter Vida pour y faire de l'"observation". Donc ce que je peux dire rapidement des deux communautés dont je dois établir le bilan alimentaire :

- Pykasu --> "vieille" communauté guarani ñandeva d'une trentaine d'années, grand territoire de chasse, les gens sont bien installés, depuis un projet de développement l'an passé, ils ont commencé à faire de l'agriculture. Ce qui diversifie grandement les habitudes alimentaires (ils sont passé de viande et fruits à viande, fruits sauvages et de culture, légumes, céréales...). Aujourd'hui c'est comme un petit paradis, les habitants sont super peace, réservés toutefois, ils ont leurs petites habitudes, bref...tout va bien, mais pas tout quand même (je reviendrais là dessus).
- Cuyabia --> nouvelle communauté ayoreo de moins d'un an. En faite la plupart viennent d'une communauté, plus...urbanisée (qui s'appelle Évétogué). Cette dernière est malheureusement victime d'une histoire classique chez les communautés indiennes du Paraguay. Proche de Filadelfia ("grande" ville du Chaco, majorité de mennonites, vieille colonie allemande qui contrôle la région grâce à son sens des affaires, et aux "titres de propriétés" qu'ils détiennent) et entourée de grosses exploitations. Ces exploitations sont tenues, bien-sûr par des mennonites qui "achètent" du charbon aux indiens d'Évétogué. Ce charbon, il est acheté pour une misère, à peine de quoi vivre, mais les indiens n'ont plus le choix, ils sont rendus dépendants de cette source de monnaie, parce que l'autonomie, c'est à oublier puisqu'il n'y a presque plus de forêt pour chasser (tout a été "carbonisé")... Une sale histoire, dont la seule sortie c'est : changer de communauté. Donc direction Cuyabia, vieille terre ancestrale, qui a été a moitié vendue par d'anciens leaders indiens qui, à l'époque, s'en sont mis pleins les poches au détriment du reste de leur communauté... Bref, aujourd'hui, ces terres ancestrales sont salement amputées, mais il en reste un bout. Une vingtaine de familles ont donc décidé de "revenir aux sources" pour occuper les derniers bouts de terrains qui leur restait. Les indiens de Cuyabia sont donc bien moins stables que ceux de Pykasu (pas de maison, d'eau, d'électricité, de lit, rien!), mais ils petit à petit ils s'installent. Ils sont aussi bien plus sociables que ceux de Pykasu. Pourquoi? À mon avis, l'effet récent de la proximité avec une "grande ville" fait qu'ils ne sont pas éberlués de voir un blanc (ou paraguayo) leur parler.

Ca c'était pour la partie "observation". Durant 3 semaine à Asuncion, j'ai donc préparé des questionnaires pour les habitants de ces deux communautés, pour connaître, justement, leurs habitudes alimentaires et organisation de leur communauté. Ce qui est chose faite. On peut difficilement faire plus intéressant comme expérience. Ces questionnaires m'ont permis de voir un peu de l'intérieur à quoi ressemblait la vie indienne. À Cuyabia, je n'ai fait un questionnaire que pour le leader (c'est tellement petit que j'estimait qu'il pouvait facilement répondre à toutes les questions concernant les autres habitants). À Pykasu, j'ai préparé un questionnaire pour les leaders et pour chaque maison.

Bizarrement, c'était bien plus difficile de m'entretenir avec le leader de Cuyabia qu'avec celui de Pykasu. Pourquoi? Sûrement parce qu'on parlait en espagnol avec Unine (leader de Cuyabia, dont la langue maternelle est l'ayoreo), et qu'à Pykasu, j'avais un interprète qui parlait guarani. Aussi, l,Interprète en question travaille depuis longtemps dans la communauté de Pykasu, donc le leader savait à qui il parlait, moins de gêne...
J'ai passé le questionnaire dans 25 maisons sur 50 (à Pykasu), ce qui est suffisant au final, parce qu'à chaque maison, toutes les réponses étaient ID-EN-TIQUES. C'est fou le poids d'une culture commune des fois. En même temps, ils ont pas 36 solutions pour s'en sortir (et oui, on est loin du choix illimité que nous propose un supermarché!).

Qu'est ce que j'en tire de tout ca... Beaucoup de choses, et je pense que j'ai pas encore assez de recul pour comprendre totalement ce que j'ai vu. Je peux pas tout expliquer ici, parce que ca tient du discours politique plus qu'autre chose. En deux mots : je suis encore plus convaincu que les projets de développement style "on apporte une nouvelle source d'énergie dans une communauté" est plus néfaste qu'autre chose. C'est les savoir traditionnels qui sont directement menacés... Ce qui est déjà observable à Pykasu.

Fort heureusement pour ma conscience, je participe à un projet de "maintien" de la forêt environnante de ces deux communautés en valorisant les savoir traditionnels indiens (pas besoin d'un diplôme pour maintenir une forêt en vie, les indiens eux, ils y vivent depuis des millénaires...).

Je m'arrête là, place aux photos. Je pourrais écrire un roman, mais vu que vous avez déjà sauté au moins 3 paragraphes, je préfère me taire ;)

Un petit flo de Pykasu ;)


Sortie de la salle de réunion à Pykasu

Victor, collègue de boulot, bon vivant, même embourbés depuis des heures, il garde le sourire ;)

Mes pieds dans le vent




Costa Rica

Hey hey!
Bon, excusez le manque d;accents et les signes un peu bizarres, j;ai pas aprivoisé le clavier encore. Je ne peux pas non plus mettre de photos, mais vous pouvez aller sur facebook, j;en ai mis plusieurs. Fin de la 2eme semaine au Costa Rica. Premieres impressions: chaleur insoutenable a cause de l;humidite, horribles bestioles partout, conduite super dangereuse et sans regles sur des routes assez so so. Mais le pays est merveilleux, tellement luxuriant. C;est la jungle partout, et a travers, des routes dans les montagnes. Les fruits! Hum, les fruits sont tellement sucres, et frais, et rafraichissants : papaye, fruits de la passion, ananas, bananes, bananes, bananes.

Mon plan est de faire du Wwoofing (benevolat en echange de toit et bouffe) pendant 3 semaines dans une premiere ecurie a San Rafael (pres de Puriscal, 1h de San Jose la capitale). Puis, de voyager un peu, et finalement revenir a San Rafael et rester le dernier mois dans une autre ecurie. Et revenir au Qc vers le 10 avril. La 1ere ecurie (j;y suis depuis le 31 janv.) est...bien et pas. C;est toujours "touché" avec le Wwofing, desfois on tombe sur les gens qui profitent de leur wwoofeurs. C;est un peu le probleme ici, la famille a tellement eu de benevoles que maintenant, ce sont les benevoles qui font tout et qui runnent pratiquement la ferme. Ca devient frustrant parfois, mais il y a quand meme pas mal de trucs biens a aprendre. Comme traire des chevres et faire du fromage de leur lait, ainsi que du pain. Feta, Mozzarella, Ricotta, soft cheese de chevre...assez cool!! On en aprend aussi sur les dindes (le MAL), les oies (le MAL) et autres petites merveilles de la vie fermiere. Il y a aussi 2 jardins, 1 atelier de ceramique, des millions de chiens et autres bestioles, donc de quoi se tenir occupé!

Mon role est de travailler avec les chevaux. Les entrainer a la technique Parelli, une methode qui prone la confiance et la comprehension plutot que la domination entre le cavalier et son cheval. Je travaille avec un cheval blanc, Beau (ok, zero original :-) ) et bien que la technique me frustrait enormement au debut (parce que inconnue et differente de ma facon de rider), je ne peux pas croire le progres fait en 2 semaines! Je peux maintenant monter Beau sans renes et sans selle, en utilisant seulement mes jambes et mon corps pour le diriger. Ca commence a faire assez "horse whisperer"!!

Alors voila pour la phase 1 du voyage. Le 24, ma collegue Wwofeuse Liz et moi on part a l;aventure ds la jungle Costa Ricaine. Premier stop: la foret tropicale de Monteverde. Je vous tiens au courant!

Noticias de Paraguay!

Salut les jeunes,

En direct du Paraguay, je profite de cet après-midi à rien foutre à Filadelfia (pour vous faire une idée, imaginez que...pendant ce temps là, à Vera Cruz...bref) pour écrire un peu ce que je vis depuis le début de mon stage.

Le thème de mon stage est la sécurité alimentaire. Je suis engagé par Alter Vida (http://www.altervida.org.py/), sorte d'ONG environnementalo-sociale pour faire une évaluation des risques sur la sécurité alimentaire de deux communautés indiennes dans le Chaco (région semi-arride dans le nord du pays). Je vais donc faire des aller-retours entre la capitale et les deux communautés pendant 3 mois. En gros, je dois faire des observations sur les habitudes alimentaires de ces deux communautés et observer leur adaptation à leur environnement. À la fin, je dois avoir produit un document qui sera à l'usage de l'équipe biodiversité d'Alter Vida, afin de les aider dans leurs projets avec ces deux communautés. Ces projets consistent à préserver l'environnement de la région du Chaco en valorisant les savoirs traditionnels indiens locaux. De mon coté, je suis pour l'instant en mode observation de ces deux communautés pour m'approprier le mode de vie indien traditionnel.

Ca c'était pour la partie platte, ou technique...

À Asuncion, j'ai mis un peu de temps avant de ne pas m'emmerder chaque soir dans ma chambre de l'internat dans lequel je vis pour les mois à venir (genre de résidences à la mode tropicale). J'ai quand meme rencontré du monde mon dernier soir avant de partir dans le nord du pays. J'étais en présence d'un groupe de jeunes de multiples nationalités qui semblaient se connaitre depuis des mois (ce qui était le cas en faite). Beaucoup des étrangers sont au Paraguay depuis des mois, pour faire un stage également ou pour faire du volontariat ou autre...Bref, ma socialisation a commencé. Parce que jusque là, je n'avais rencontré que des brésiliens qui me parlaient uniquement portugais...ouai...pas trop le fun...

Bon je suis donc dans Chaco depuis mercredi passé (nous sommes dimanche) et j'ai l'impression que ca fait des semaine que je suis parti. Mon dépaysement je ne l'ai pas tant senti à Asuncion (grosse ville sud-américaine, mais sans charme, assez platte à vrai dire...), mais ici, dans le Chaco... Et surtout depuis que je suis dans la communauté de Pykasu. Il fait chaud, très chaud, sec, il n'y a pas d'électricité, mais il y a des mouches, beaucoup de mouches, mais peu de moustiques la nuit (normal, il fait sec) ce qui est bien, mais pas top...Et j'entend toute la journée parler guarani (langue officielle du Paraguay avec le castillan), et un peu l'espagnol. Je suis plus ou moins pogné avec mes collègues d'Asuncion qui ne s'entendent pas des masses entre eux, ce qui est plus ou moins agréable quand on passe 24h24 ensemble...

Je suis, bien entendu, le francais de service, mais ca, je le vis bien. Ce que je vis moins bien, c'est que, dés qu'ils ont décidé de passer la seconde vitesse en espagnol, je suis perdu...perdu le Nico, il sert à rien. Mais ca va s'améliorant, douuuuucement...

Je vais bientot dans la deuxième communauté, qui elle, n'a ni maison, ni eau, ni électricité...c'est une communauté d'indiens qui ont décidé d'aller se réinstaller depuis un an dans leurs terres traditionnelles dans le trou du cul du Paraguay...peut-etre que mon dépaysement n'a pas été encore assez poussé...

Gros bisous à tous, et bravo d'être passé sur la caravane au beau milieu de l'hiver, ce qui est peu commun tout de meme...

Nico