Le Blog-Globe

Suivez les nouvelles de la terre entière avec les reportages de nos envoyés spéciaux aux 4 coins du globe.
Anecdotes de caravane et photos époustouflantes sont au rendez-vous.

Goldrush épisode 3


On retourne en arrière. En juin.

Nouvelle expérience de WWoofing. Cette fois dans un ranch à Kelowna. Mon travail? M'occuper des chevaux, guider des randonnées, donner des cours d'équitation aux enfants. La dolce vita. La dolce vita? Hum, le tableau était beau en perspective, mais la réalité sociale fut bien différente. Étant une relativement calée dans le milieu équestre, j'avais une vision, une technique et une pensée particulière face aux chevaux. Pensée que mon 2eme boss ne partageait pas. Voyez-vous, le proprio a engagé un ancien WWoofer qui s'occupe des nouveaux bénévoles qui arrivent. Steven. Un anglais. Sans vouloir faire de stéréotype culturel, je dirais juste que Steven est très anglais dans ses manières. Parle peu, évite la chicane (ou plutôt se plaint dans notre dos--mais c'est une charactéristique propre à lui seulement), est TRÈS droit et veut que les choses fonctionnent d'une manière TRÈS précise, dans les moindres détails. ET, le majeur problème, ne connait pas grand chose aux chevaux. Donc, travailler aussi précisement selon un protocole X n'est pas trop trop la joie pour moi. Surtout quand je sais que ce n'est pas la manière appropriée avec les p'tites bêtes. Donc, ce fut un 3 semaines de confrontations disons. Mais heureusement, le proprio, Peter, est un homme très connaissant du milieu équestre, et il m'a beaucoup appris sur les chevaux.


Notre campement est à l'extérieur. Comme les cuisines. Voici notre arrangement anti-ours (il aime bien venir fouiller de les frigos pendant le nuit). Des fils électriques...attention pieds nus...









Travail de confiance avec Timber, mon nouveau protégé. Travailler avec un cheval et voir ses projets de jours en jours et quelque chose de très valorisant. Après 3 jours de travail, Timber me faisait confiance avec les cerceaux.









OKANAGAN STABLES, des opportunités extraordinaires, des expériences uniques! La vraie vie pour une "wanna be cowboy".





Entrainement des chevaux. On les habitue à nager et apprécier l'eau. Le ranch a une activité spéciale pour les clients : Ride and Swim. Ils nagent donc avec le chevaux--sous notre supervisiom bien sur. Une expérience incroyable!! Que j'ai eu la chance de répéter une bonne 10zaine de fois!
















Journée de "cattle drive" dans les montagnes de Kelowna! Comme dans les films western, on guide les troupeaux de vaches pour les amener d'un pâturage à l'autre.















Balade à cheval avec Jeff, qui faisait du treeplanting à Kelowna.






Alors ce fut une super expérience dans le pays où il fait toujours beau et chaud. La prochaine étape allait être le camp de vacances, mais comme je vous l'ai dit à l'épisode 4, les plans ont changés du jour au lendemain.

Travail à Cap-Ferret

Comme je vous avais indiqué vaguement la dernière fois, je suis en effet rendu à l'auberge de jeunesse de Cap-Ferret pour y travailler et aussi pour profiter.

Cette auberge est assez particulière. Elle est d'abord usé à fond et date de peut-être 50 ans sans avoir subi de rénovations. Dans les années 70 et 80, elle était pas mal fréquentée par les hippies. Certains de ces hippies reviennent toujours passer 2 semaines à chaque année depuis 30 ans avec leurs enfants et leurs amis. Il y a encore peut-être 10 ans, les douches étaient encore froides et les toilettes encore turques. Il reste encore des douches froides juste pour dire comment l'auberge est dépassée. Il y a aussi la possibilité de dormir en dortoir, en marabou (grandes tentes de l'armée) ou en camping sur un terrain de 20 m par 20 m de large. Les fins de soirée ou les débuts se font souvent devant les toilettes parce que les gens peuvent bénéficier d'un peu de lumière. Cela reste que l'ambiance est bonne.

À Cap-Ferret dans cette station balnéaire assez riche, la vie n'est pas trop mal. D'un côté, il y a l'Océan Atlantique et de l'autre le Bassin d'Arcachon. Il y a donc plusieurs activités possibles dont le vélo, le surf, la baignade, le bodyboard, la voile, la plongée, le volley-ball de plage et la randonnée pédestre le long des dunes. Mais,ici, il n'y a pas une grande vie culturelle.

J'espère bien passer un bel été à Cap-Ferret. J'y travaille pour les mois de juillet et août. Pour l'instant la vie se passe suffisament bien, l'ambiance à l'auberge est bonne, la bouffe aussi et c'est plaisant de faire du surf, du bodyboard et de baigner sur les plages ou de faire du vélo surtout que la température est pratiquement toujours entre 20 et 30 degrés et les jours de pluies sont rares (2 en 3 semaines).

Briss?on

Épisode 4 : La ruée vers l'or moins métaphorique ($$$)

Hey les kiddos! :-)

Pas de photos, pas de visuel pour ce message. Pourquoi? Parce que l'épisode 4 du Journal d'un Goldrush est un chapître qui s'écrit au jour le jour, et qui change selon les décisions et les nouvelles inspirations. Il y a une semaine, j'aurais du commencer à travailler dans un camp d'immersion française à Kelowna, BC. MAIS. Une journée avant le début du camp, le beau treeplanter a proposé à la bohème indécise si elle voulait aller planter des arbres avec lui en Abitibi, dans le "nord" du Québec. Et donc la bohème, par besoin de nature, de travail physique et extérieur a écouté son coeur et a acheté un billet d'avion pour Québec. 3 jours plus tard, c'était le "retour" à Québec. Pas un vrai retour, plutôt un passage forcé à la maison de mes parents histoire de prendre du nouvel équipement. Psychologiquement, émotionellement, je n'avais aucun goût de retrouver le connu et d'affronter la dépendence de ma mère envers sa fille. Et cette décision avait été prise si vite, je n'étais pas prête à affronter le retour. Et donc en coup de vent, à la grande tristesse de ma mère, je suis partie pour Montréal afin de rejoindre le fameux treeplanter.

Et nous voilà 2 jours plus tard à Amos, Abitibi. Pas de job : pas d'arbres à planter, les pépinières ne fournissent plus. Un espoir pour la semaine prochaine par contre. En attendant, c'est la dolce vita forcée. Guitare, café, Internet. Mais aussi creusage de tête pour essayer de trouver un peu d'argent pour payer notre séjour forcé ici. Aux dernières nouvelles, braquer une banque était au numéro un de notre liste de "comment faire de l'$ rapido". Une amie de ma mère a une terre à Rouyn, alors on a pensé aller continuer notre vita dans son p'tit chalet pour quelques jours.

On verra dans les prochains jours. Anyway, l'épisode 4 est un ramassi de n'importe quoi...de décisions spontanées, d'aventures non prévues. Mais l'important c'est que j'ai écouté mon coeur, et je sais que c'est vraiment avec Jeff et parmis les arbres que j'avais le goût de passer le rester de l'été.

J'écrirai l'épisode 3 la prochaine fois.

Où-est Avril ?

Ayant beaucoup de temps libres et surtout n’ayant rien à foutre pendant 1 heure, je vous propose un petit jeu. Ce jeu si vous l’acceptez consiste à repérer Madame Avril dans la Place du Capitole.

Où est-elle ?




Indice 1 : Elle ne marche pas avec son chien, ni avec sa mère, elle marche avec son amie ou plutôt derrière elle.
Indice 2 : Elle est allée magasinée.
Indice 3 : Elle est une femme.
Indice 4 : indice2 & indice3
: Si elle est allée magasinée et qu’elle est une femme, c’est qu’elle s’est achetée des trucs.
Indice 5 : Elle habite Toulouse, la ville _ _ _ _ (nom de la couleur)
Indice 6 : indice 4 & indice 5
: Si elle habite la ville _ _ _ _ et elle s’est acheté des trucs, elle a un sac de couleur _ _ _ _ (10 % probable)

Est-ce que vous l’avez trouvée ?
Si oui, félicitations.
Si non, ben weyon-don




Indice 1 : Elle et son ami regarde maintenant la photo.
Indice 2 : Vous regardez cette photo.
Indice 3 : Indice1 & Indice 2
: Elle vous _ _ _ _ _ _ _.



Indice 1 : Elle se camoufle maintenant aussi bien dans la jungle Toulousaine en face du Capitole qu’un ours polaire sur la banquise ou qu’un orignal dans la forêt boréale.

Visite du Sud-Ouest de la France


Depuis que je j’ai quitté Anglet, je suis allé en train jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port. La ville est super belle, date du Moyen-âge, est située dans les Pyrénées ainsi que sur le chemin de Compostelle. J’y ai d’ailleurs 2 jours dans un gîte de pèlerins. Le passage a été assez brutal d’un auberge de jeunesse que j’ai habité pendant 2 semaines dans lequel je me sentais un peu chez moi et qu’il n’y avait que du monde de mon âge se couchant à 3 heure du matin vers un gîte du pèlerins où on ne fait jamais de bruit, où on se couche pas plus tard que 11 h et où je suis le plus jeune. J’ai tout de même passé des bons moments à prendre le souper à la française et à discuter tour à tour avec des Français, Japonais et Espagnols (Catalans).



Par la suite, je suis allé à Bordeaux et j’ai visité cette jolie ville. Je me suis dirigé sur Toulouse où j’ai rejoint mon amie Avril (Voir l’article Où-est Avril). Nous avons marché un peu la ville et avons fait la fête chez le copain d’Avril. Le lendemain autant elle que son amie étaient totalement chaos pour cause de lendemain de cuite / virus / chiasse / mal de ventre.

Ce même lendemain, j’ai risqué le tout pour le tout soit d’avoir la chiasse sans avoir d’endroits où chier (je voulais faire du camping dans un parc urbain) afin d’atteindre le village médiéval-vignoble de Saint-Émillion. En voulant trouver un spot où mettre la tente, j’ai croisé des gens qui faisaient le party dans un parc qui m’ont invité à boire du vin qui coûterait style 20-30 $ au Québec et avec qui je suis allé boire des vins de Saint-Émillion dans un bar du coin.

Encore dans ces 4-5 jours de visite intense, je suis allé grimper la dune du Pilat près de Bordeaux pour voir le coucher et le lever du soleil.

Finalement, j’ai atteint Cap ferret où je dois passer 2 mois afin de travailler pour l’auberge et ainsi profiter de la plage intensément en ces temps de grande chaleur.