Le Blog-Globe

Suivez les nouvelles de la terre entière avec les reportages de nos envoyés spéciaux aux 4 coins du globe.
Anecdotes de caravane et photos époustouflantes sont au rendez-vous.

Goldrush épisode 2- La vraie Ruée vers l'or

Un avion de Vancouver à Whitehorse, le 22eme de ma vie, un trajet de 2-3h tout au plus...même parcours qui me prendra 44hres à faire en autobus au retour. L'homme laissé derrière, le coeur un peu gros mais gonflé d'une excitation certaine : L'appel du Yukon, ce pays qui me hante depuis mes années du primaire, ma source d'inspiration pour mes compositions écrites du secondaire, mon call plus spirituel des dernières années. J'avais envie de le vivre le wild, pour vrai, alors j'ai décidé d'aller faire du Wwoofing (willing workes on organic farms) à Dawson City. De ce que j'avais compris des e-mails de la dame, la cabane était en pleine forêt, de l'autre côté d'une rivière qu'il fallait traverser en canot, sans eau courante, sans électricité. Ça m'a tout de suite plu.


Mais avant la grande aventure, je devais rester quelques jours à Whitehorse. Première expérience de couch surfing chez un gars vivant dans une maison de hobbit. Super!! L'activité principale du séjour : trouver un lift vers la ville de la ruée vers l'or. Un CHIOR, un travail épuisant et frustrant. Pas de bus, rien, que des lifts postés sur le Net auquel personne ne répond, et une stress grandissant. Mais le nord c'est plein de surprise. Teresa- ma co-wwofeuse et moi on a rencontré des gars qui s'en allaient en Alaska et qui, malgré le 16hres de détour, ont accepté de venir nous reconduire à Dawson pour un road trip d'une journée!






Voici le soleil de 11h pm. Bel accueil. Peu habituée par contre de voir les rues si désertes, les magasins et restos fermés en plein soleil!



Voici mon lieu de travail, et la cabine des Woofeurs. À notre arrivée, pas le temps de déposer nos bagages, on commence immédiatement à travailler. Ce fut la même histoire pour les prochains jours. Une bonne raison : Une innondation a hapé la ferme, et l'eau et la glace ont abimé une bonne partie des installations. Pas de temps à perdre pour tout sauver donc! Beaucoup de frustration au début par manque de temps pour soi et par journées qui ne finissent plus (le soleil se couche très tard, on a donc pas d'indication ...naturelle...de l'heure). Mais tout s'est calmé quelques jours plus tard, et les gens chez qui j'étais étaient tellement extraordinaires et inspirants que j'ai vite aimé la contribution que j'apportais. Le travail? Surtout dans les serres- rempoter, semer, prendre soin des pousses. Et avec les arbres - boutures, nettoyage. Beaucoup de travail physique de ménage de champs après sinistre, mais je m'y plaît énormément. Le calme du paysage se reflète bien vite dans ma personnalité. Je me sens guérir, je sens que j'apporte à la terre, qu'elle me rapporte en retour.


<--- Paysage près de la ferme.


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Blocs de glace emportés par l'innondation. Très gros ravages...surtout pour les arbres. Plusieurs ensevelis sous le poids, ou arrachés, ou écorchés.






Malgré tout ce travail, on a quand même eu la chance de visiter Dawson City, durant nos day off ou pendant les jours de marché, où on allait vendre arbres et plans (tomates, piments, fleurs). La ville a gardé son cachet western...mais malheureusement, je crois que c'est en partie à cause des touristes. Quoi qu'avec les trottoirs de bois, les rues en sable, les maisons de cowboys, c'est mon rêve d'être un cowboy qui venait de se réaliser!

À Dawson, j'ai donc suivi le parcours de la vraie ruée vers l'or, mais j'ai aussi trouvé et compris la richesse du sol, de notre terre...j'ai été inspirée, par des gens, par des paysages, par un mode de vie, et c'est ça le vrai or que je suis allée chercher au Yukon.

Prochain épisode : jouer au cowboy à Kelowna!

Jeunes Gueules (jungle!) (haha)

Hola qué tal what's up les p'tits loulous?!
Ça fait plaisir d'avoiur de vos nouvelles ça faisait un bout!
Brisscon a l'air de plus en plus dépité...vive la France! Lâche pas bribri.
Les gros ça va en Gaspésie, vous savez que c'est le pouce qu'il faut lever et pas le doigt du milieu, pour que les gens vous embarquent.
Maude, on a hâte de lire l'épisode 2 de ta goldrush.

Pour nous, ça commence à sentir la fin. DEmain on prend un avion pour LIma où on retrouve quelques personnes, puis on vole pour NY, bus pour Montréal, et Québec!
Depuis Potosí dans le sud, après l'ex`périence des mines on a pris un bus pour Sucre, toujours accompagné de notre ami NIco.
Sucre la ville blanche, ville bourgeoise, ville étudiante, jolie et calme.On y a retrouvé Marc de Calgary (rencontré à la Paz), on a fait la sieste, mangé végé, bu mojitos et caipirinhas (en masse), apprécié le soleil et le climat agréable, admiré la place principale, essayé d'aller au musée (fermé à l'heure de la sieste!)...C'était agréable, des airs de ville méditerranéennes. On a quitté l'Altiplano:Sucre n'est qu'à quelques 2000m d'altitude, une broutille!
Ah, et on est allé dans un orphelinat pour faire une (modeste) donation. Tenu par des bonnes soeurs argentines et colombiennes, on a visité un bel endroit, propre, équipé, bien tenu. Ça fait chaud au coeur de savoir qu'il existe des places comme ça pour des orpelins, la bonne soeur nous a tout montré, pleine d'énergie, elle se bat pour que les enfants qui grandissent ici jusqu'à l'âge de 5/6 ans se sentent comme dans une maison familiale. Comparé au Hogar dans lequel nous travaillions à Ayacucho, ces enfants sont "chanceux".
Après ça nous avons décidé de changer nos plans : on a sacrifié le nouvel an aymara qui a lieu à Tiahuanaco dans les Andes, pour aller voir un bout de jungle. Cap vers l'Est on a pris un bus de 16 heures jusqu´à Santa Cruz.
Santa Cruz et les plaines de l'ESt, c'est une toute autre région, un nouveau dépaysement. Tout est vert, humide, plat, vert, chaud (enfin un peu d'été)...Aux antipodes des paysages andins auxquels nous nous étions habitués depuis un mois et demi. Nous avons d´cidé que ce serait notre dernière escale et rentrer à Lima en avion. On s'est posé dans un hôtel bien confort, avec une petite cour pleines de plantes et palmiers, et des hamacs (!). On a un peu fait nos crottes, on en avait besoin. Notre ami Nico est reparti vers le Brésil, avant de le quitter on a pas mal joué au UNO, bien mangé, écouté du jazz et de la soupe brésilienne, bu des coktails, observé la faune locale (la jeunesse dorée, les VIP fashion pleins aux as, les mannequins-jupes-ras-la-touffe-anorexique, les machos-gominés-chemise-rentrée-dans-le-pantalon-biceps-gonflés...). Puis on est parti avec Marc de Calgary vers un petit bled, Buena Vista! à 2 heures de Santa Cruz, au climat tropical, avec une cabine téléphonique en forme de jaguar sur la petite place. On est les seuls gringos (Hourra!) et on a pas masse de choix pour un trip dans la jungle alors on prend un forfait de 3 jours. Dans la nuit Nico est malade, et le lit se casse sous notre poids.... Mardi 23, départ pour Mataracu, le campement de base, au milieu du Parc National Amboro, LA JUNGLE! On prend une vieille jeep, on s'enfonce de plus en plus dans la forêt, on traverse des rivières, on croise des petits villages paumés, on aperçoit même des singes sur la route, jusqu'au bout du chjemin où nous laisse le chauffeur. Le guide embarque sa machette, nous nos sacs à dos, et on va installer nos tentes sur le campement de base. De là pendant les 3 jours on se fera des belles ballades dans la jungle, suivant notre guide Dani (qui s'est avéré etre un gars, alors que pendant toute une journée on l'a pris pour une femme), qui nous parles des arbres et des oiseaux, et nous promène à travers des zones supers humides et vertes et on fait Tarzan, et on voit des cascades et pleinsde plantes inconnues et exotiques, et on se sent un peu seuls au monde en mode Indiana Jones..NICE! Le temps n'était juste pas au rendez-vous et à cause de la pluie les animaux non plus, car ils se cachent lorsqu'il pleut, mais ça valait le détour.
Tout cela est très exotique, à présent nous prévoyons d'aller à Aqualand, pour le plaisir du contraste, mais il fait toujours pas beau ;-)
Voila c'est pas mal ça, on aurait aimé illustrer le tout avec de jolies photos mais on en a pas donc vous n'avez qu'à imaginez bande de feignasses!
On vous emrbrasse et profitez de vos belles aventures, on en veut encore!
Gros becs tabarouette
D&N

De retour de la Gaspésie

    
Le parcours est raconté à l'envers mais c'est pas ben ben grave.


Donc pour commencer par la fin, nous avons descendu 70km de la rivière Bonaventure, qui se jète dans la baie des chaleurs, dans la ville de Bonaventure.
Comme son nom l'indique nous n'avons pas trop mésaventuré, si je puis me permettre, bien que nous ayons ben failli couler un fois dans un rapide à cause du gros poid de Julien. 
En fait le mieux dans un canot est de mettre le plus de poids à l'arrière et il se trouve que nous avions inversé les rôles dans un moment d'inadvertance. Ce qui devait arriver arriva et toutes les vagues ont mordu l'avant du canot qui s'est rempli en moins de deux. On a eu chaud aux fesses mais on s'en ai sorti.

Soir de la St Jean, on a fait un petit feu sur la plage pour fêter ça même si ça vallait pas la grosse beuverie des plaines d'Abraham.
Sur la plage en face, deux québécois débarquent avec tronçonneuse à la main, ils n'ont pas fait un feu pour de faux, d'abord le bidon d'essence puis des grands coups de tronçonneuse je ne sais pas trop où, on pouvait pas voir ce qu'ils foutaient dans la forêt.

     
La rivière est magnifique, on peut la boire directement, tel des animaux sauvages que nous sommes. Il parait qu'elle fait parti des 10 rivières les plus limpides du monde, et ça doit pas être loin d'être vrai, il faut voir à quelle point elle est transparente...
 

Le premier soir au bord de l'eau, le ciel est rose comme un saumon. D'ailleurs les pêcheurs  s'acharnent à vouloir les pêcher tout le long de la rivière mais ça n'a pas l'air de prendre des masses.

Couscous, l'ours du bioparc de Bonaventure. Intéressante visite pour tous les frustrés qui n'ont toujours pas eu l'occasion de voir des orignaux, ours, caribous, cougards et autres bestioles typiques du Québec pour vrai.


Déplacements en POUCE depuis le parc du Bic jusqu'à Bonaventure, ça se fait super bien en couple, bien sur faut éviter les routes où t'as une voiture toutes les 20 minutes et si il pleut en plus. On a bien économisé grâce au pouce et surtout on a pu rencontrer des québécois, ce qui n'arrive pas si souvent finalement dans la vie à l'université. 

     
Parc des Chics chocs, «une mer de montagnes» disent t'ils. C'est beau, c'est grand et ça fait plaisir un peu de hauteur. Nous avons grimpé le mont Albert (900m de dénivelé) en 2 heures, ce qui est assez intense. Par contre la descente est infinie car on fait tout le tour de la montagne.
Contraste étonnant: en haut de la montagne, la neige persiste. À moitié à poil sous un soleil de plomb, on doit marcher dans la neige, ça fait bizarre...

    
Un troupeau de Caribous broute en haut du mont Albert, en fait ça existe pour vrai ces bestioles !

    
Le camping ça nous gagne, vive les couchers de soleil, l'apéro, la bouffe dégueu, et toutes ces sales bibittes de marde qui prennent un malin plaisir à nous piquer, croquer, gratter et j'en passe, j'ai jamais vu ça nulle par ailleurs !

    
Parc du Bic, première étape du voyage. On y a rencontré des renards, des  phoques, serpents ... et presque pas de touristes. La seul présence humaine pourrait être Robinson, tout porte à y croire: les îles, la végétation, la mer bleu, la nature sauvage et nous. On a malheureusement pas pu voir vendredi puisqu'on est arrivé un lundi... haha que je suis drôlesque.

Bref, je conseil à tout le monde de visiter la Gaspésie à cette période de l'année, car il fait beau, on est les premiers touristes de la saison et les gens sont accueillants.

Voila le récit se termine ici. Mardi nous prenons l'avion pour le pays natal, alors peut être à bientôt por certains et à la rentrée pour d'autres, quoi qu'il en soit bon voyage à tous et continuez à donner des nouvelles.
Briscon, qu'est ce qui se passe, c'est quoi ce craquage avec la France ? T'as pris cher avec les français ? T'inquiète pas le Québec on l'aime. Ne te décourage pas et mets toi au surf, ça détend:)

Bisous bande de fous
Clém  

Goldrush- Épisode 1. En quête d'amour et d'aventure.

Les zenfants!

Woah, quel plaisir d'avoir de vos nouvelles! J'ai accès à Internet pour la première-ish fois en 2 mois! Non non, je ne vous ignorais pas, les BC ne m'ont pas rendus si prétencieuse :-)


Ça va être dur de rattraper les 2 derniers mois de "voyage" parce que ce fut parsemé d'expériences très intenses et révélatrices. Disons seulement que j'ai intitulé mon carnet de voyage : Journal d'un Goldrush. Et le titre est bien choisi et le gold a beaucoup plus de signification que la banale roche. Cet été, à la recherche d'expériences, d'amour, d'argent (heille heille, 6mois aux BC, faut que ça se paie un jour...), de quête de soi, de recherche d'identité Québecoise et canadienne. Un fouttu Goldrush. Je vais donc séparer cette ruée en 4 épisodes, relatant des hsitoires vieilles de quelques mois, mais ce sont des récits qui vieillissent bien. Comme un bon vin. Les deux envoutent, un étant moins bénéfique que l'autre. À vous de décider.



Goldrush- Épisode 1. En quête d'amour et d'aventure.

1er avril. Derniers examens à SFU. Boîtes, valises, cidre...de l'Okanagan. Pas trop de regrets à partir, aucune peine de quitter cette routine étudiante qui me pèse depuis 2 mois. Je sais que je vais repasser à Vancouver plusieurs fois durant l'été. Question de logistique,--mes baggages sont éparpillés parmis mes amis qui restent dans la ville cet été. Mais la vraie raison de cette hâte et cet excitement, c'est l'aventure qui se dessine à l'horizon : Un road trip autour de l'île de Vancouver avec une des personne que j'aime le plus au monde, mon ami Jeff. Treeplanter depuis quelques années, ils s'avère qu'il doit être à Kelowna le 6 mai. Et donc avec moi du 25 avril au 6 mai.


C'est avec un itinéraire bien dessiné (quoi que sujet à changements...l'organisatrice du voyage aime faire des plans, mais sans les tenir), beaucoup de temps pour les errants, un diversité de sites, et beaucoup trop d'idées en tête que nous partons de Vancouver avec une auto louée dure à trouver- complications administratives qu'on a du contourner, et en bon Québecois, on dirait : passer une crosse. Une crosse légale mais tout de même. Et donc cette magnifique petite voiture part sur des airs de Red Hot Chili Peppers vers Horseshoe Bay et un ferry beaucoup trop cher qui nous emmènera vers Nanaimo. Le lendemain, c'est Tofino qui nous attend. Pas à cause du surf paradise, mais plutôt à cause d'une aventure camping sur le bord de l'océan. Ouch, j'en ai encore des courbatures. Un seul matelas, un seul sleeping bag, rien pour cuisiner. Mais une guitare. Elle ne nous a pas sauvé. Le foin qu'on a trouvé sur le bord de la mer, si. Et c'est donc sur le lit de fortune et bien collés l'un contre l'autre pour échapper au 0 degré celsius le matin qu'on a passé quelques nuits au paradis du sable blanc.




















La prochaine destination était depuis longtemps anticipée : Victoria. La favorite de plusieurs, mon coup de coeur dans l'ouest canadien. Une ville vibrante, zen, colorée, et très romantique. Des kilomètres de promenade sur le bord du port et de la mer, des couchers de soleil sur l'océan qui se s'apprécient mieux mains dans la mains. Et avec une bouteille de vin.


Inutile de relater cette aventure dans tous ces détails, parce que de toute façon, ce que j'ai vécu à été assez émotionnel et c'est une épopée qui a un peu fait basculé mes plans de vie à cours terme. Après 5 ans d'amour refoulé pour un homme, une relation impossible à cause des circonstances, la vie nous donnait une poussée et une chance de prendre un décision. Mais le 6 mai, 3 mois allaient nous séparer... encore une fois. Et donc certaines choses furent révélées, mais aucune décision ne fut prise.
Et la fin de l'épisode 1 allait se fusionner avec l'épisode 2 le 6 mais au matin, lorsqu'un avion de Air Canada décollait de Vancouver en direction de Whitehorse avec un packsack, une guitare et une future Wwoofeuse.

2 semaines à Biarritz-Anglet-Bayonne

J'ai passé deux semaines à Biarritz-Anglet-Bayonne (B.A.B pour les intimes). J'avais l'intention de m'installer afin d'y passer l'été. Je suis allé porter une couple de CV dans des restaurants, hôtels, camping et agences d'intérim. J'ai constaté que c'était difficile de trouver du taf comme disent les gens. J'ai trouvé un travail de plongeur dans un restaurant relativement classe (plats principaux entre 15 et 30 euros). J'ai passé l'entrevue et ils m'ont dit directement qu'il fallait travailler style 60-70 heures par semaine au SMIC et 6-7 jours par semaines. J'ai déchanté de ma douce lune de miel et je crois que l'été à B.A.B sera difficile d'autant que c'est un endroit touristique, que les logements sont assez chers, que les jobs sont très rarement logées/nourries, que je fais pas tant de surf, etc.

Hier, je suis allé à la fête de la musique à Bayonne, des fêtes, semble-t-il que l'on fête ensemble tous les 21 juin partout en France. Il y avait 23 scènes pour une ville de 40 000 habitants avec différents concerts gratuits dans les rues. C'est vraiment bien ça une fête comme ça. Il y avait plein de gens et de bons concerts. Les meilleurs concerts ont été des concerts de musiques traditionnelles Basques, un groupe folk irlandais multi-instrumental, une chorale Basque et surtout un groupe de cuivre qui fait des reprises de chansons en dansant comme des clowns.





Il reste que j'ai passé du bon temps à me faire bronzer, à marcher dans les rues, à voir l'océan, à se baigner sur la plage, à (essayer de) faire du surf, à faire du bodyboard, à me promener en vélo, à prendre des bières et chiller avec les gens de l'auberge et à me faire répondre en anglais aux commerces.

P.S. : Je suis maintenant à jour entre mes aventures et ce blogue. (J'ai pris le TGV vers le 7 Juin)

De Paris à Anglet

Depuis Paris, après avoir logé chez un ami puis à l'auberge, je repars de l'auberge en direction de Biarritz dans le but de trouver du travail. Je prends pour la première fois de ma vie un TGV et du même coup un train. J'avais pleins de bagages mais il n'y avait pas grand monde au départ de Paris Gare Montparnasse. Je rencontre un Cananadien de Terre-neuve et un Écossais. Nous avons assez jasé dans le trajet Paris-Bordeaux. Pour le trajet Bordeaux-Biarritz, j'ai rencontré 2 Québécoises et 3 Français(e)/Basquaises. Nous jasons intensément pendant les deux heures que dure le trajet. Je leur demande un peu des indications étant donné que je n'ai pas trop regardé comment me rendre à l'auberge pour diverses raisons. Ma voisine de siège qui est basquaise et habite près de Bayonne depuis longtemps me propose de m'aider pour me rendre à l'auberge puisque sa fille de 19 ans vient la chercher à la gare de Bayonne plutôt qu'à Biarritz (une station plus loin). Finalement, elles vont me porter de la gare à la porte de l'auberge vu qu'il ne restait plus d'autobus à cette heure-là. Elles ont vraiment été smatte et je leur propose de leur laisser un pourboire pour tout le service rendu puisque si elles avaient pas été là, je serais arrivé trop tard pour le check-in. Elle refuse l'orange et le 5 euros offert. La fille de ma voisine de siège de train me laisse son numéro pour que je lui paye la brosse la prochaine fois qu'on se voit. Ce fût vraiment chaleureux comme accueil.

Le lendemain, Dimanche, pendant que je cherchais mon chemin, un habitant d'Anglet m'embarque pour m'amener où je voulais aller. Je veux m'acheter un adaptateur de courant, un téléphone portable et autre mais je me rends compte qu'en France, le dimanche, c'est le jour où personne mais vraiment personne travaille.

Potosí, la belle démoniaque

Amis bloggers, lecteurs bonsoir,

Je ne pouvais pas m'empecher d'écrire si vite sur ce que nous avons vu aujourd'hui.
Nous avons commencé à visiter Potosí de nuit. Bien qu'elle soit assez peuplée, cette ville est très mignonne. Pas beaucoup de touristes, et de faite, peu de stands de rue vendant présentant au mieux l'artisanat national (je me permet de dire national, car on retrouve une grande similarité dans les produits vendus d'une ville à l'autre). En faite içi, on se fond dans le qutotidien des boliviens qui travaillent, mangent au resto, sortent de cours, font leur courses, sans vraiment se sentir comme le touriste sur lequel il faut se jeter pour faire une affaire. La ville est plutôt secure et propre, les gens sont sympa, les hôtels pas chers, bref, le rêve.

Pour la touche historique, Potosí était une des villes les plus riches d'Amérique Latine auparavant, ceci grâce à ses riches mines d'argent découvertes il y a quelques siècles.
Deux de nos compagnons, qui nous accompagnaient durant le tour du salar, nous avaient raconté leur expérience lors de leur visite de ces fameuses mines, et nous ont vivement conseillé de les visiter. Au début ca nous tentait pas des masses, mais nous avons bien fait de nous être motivés.

Rendez vous à 9h à l'agence pour le début de la visite. Renan, fils et frère de mineurs, nous a guidé durant 4h en espagnol, avec humour et sérieux à la fois. Nous avons commencé par acheter des cadeaux pour les mineurs, passage obligatoire pour cette visite qualifiée de sociale. En effet, les mineurs sont satisfaits de se voir offrir de la coca, du jus, des cigarettes, de l'alcool, ou tout simplement de la dynamite, éléments essentiels pour survivre à leurs journées éprouvantes sous la terre. Je m'occupe de la coca, Doro du jus, et Nico d'un détonnateur, au moins on peut pas nous reprocher de leur empirer la santé :p

Une fois habillés des pieds à la tête (bottes, combi, casque, lampe frontale...), Renan nous explique la situation ultra précaire dans lesquelles les mineurs travaiellent : salaire misérable, 6 à 10h par jour du lundi au samedi, impossible de manger durant ces heures (les sandwichs absorberaient trop les poussières nocives environnantes), durée de vie de 45 ans en moyenne, accidents dus à l'insécurité... Pour tenir le coup, ils machent une quantité hallucinante de coca (ils ressemblent à des gros bébés tellement leurs joues sont gonflées de coca) agrémentée d'une poudre (sous forme de caillou) à base de légumes et autres, censée multiplier l'effet de la coca. S'ils meurent aussi tôt, ce n'est pas seulement à cause des accidents, mais surtout à cause des produits nocifs inhalés à longueur de journée, impossible de mettre des masques, puisque celui ci se boucherait avec la poussière en peu de temps. Les deux frères de Renan sont décédés, certains meurent avant 30 ans, les plus jeunes commencent à travailler à 14 ans. Malheureusement, le travail dans les mines est une des seules sources d'emploi sures à Potosí. Le gouvernement ne fait pas grand chose pour améliorer les conditions de travail des mineurs. L'argent (et autres minerais) extrait part directement pour des entreprises canadiennes ou américaines. D'ici 20 ans la mine sera épuisée, laissant plus de 15000 mineurs sans emploi.

Après tous ces détails attristants, nous pénétrons dans la mine. Je n'arriverai pas à décrire exactement l'environnement dans la mine. Après avoir vu la statue Tío vénérée par les mineurs à coup de feuilles de coca, de cigarettes et d'alcool, nous avons parcouru une grande distance les pieds dans l'eau entre les rails et le dos courbé. Nous croisons beaucoup d'ouvriers, la bouche remplie de coca. Nous arrivons à une embouchure tombant directement à la verticale, dans lesquels les mineurs descendent avec une corde, les pieds appuyés sur la roche pour atteindre une échelle un peu plus bas, notre guide nous invite à la prendre... Après avoir bien réfléchi à ce que nous comptions desendre nous nous lançons. L'étage du dessous est pire, notre dos se courbe un peu plus et nous croisons un peu plus d'ouvriers. Renan nous présente au fur et à mesure les diff´rents minerais devant lesquels nous passons. Après une longue marche nous arrivons à la fin du tunnel, au bout, un trou, profond, très profond. Nous décidons de nous arrèter ici, la vue de l'échelle qui se perdait dans le noir donnait l'impression d'être au dessus des abysses. Pourtant, les mineurs descendent tour à tour dans le trou. Nous assistons durant une bonne demie-heure, aux opérations consistant à vider l'eau de source en contre-bas, à élever un homme d'un sous-sous-étage à un autre sous-étage, à l'aide d'un panier treuillé. En faite, le premier trou que nous avons refusé de descendre, était le début d'une série d'autre trous, pour atteindre le fond de la montagne (ou du moins de leur progression) à une soixantaine de mètres plus bas. Nous prenons le chemin de la sortie, remarquons des trous au dessus, à droite, à gauche, que nous n'avions pas remarqué à l'aller. Ces hommes travaillent dans du gruyère, je n'imagine pas combien de kilomètres de tunnels ont été creusés sous cette montagne, les nains de la Moria à côté c'est du bidon (aux amateurs du Seigneur Des Anneaux...). Nous aidons rapidement deux mineurs à porter une wagonette sur ses rails, je vous raconte pas le poids de la machine. Nous assistons à une dernière opération consistant à desendre une brouette via un fil de fer par un trou parallèle au tunnel pour un étage plus bas. Dans ces moments là, les mineurs se crient des ordres d'un étage à l'autre, paniquent un peu pour les risques pris, transpirent, se concentrent...

On sort de l'enfer, et on voit le jour après 1h30-2h dans le noir. Je n'arrive pas à imaginer cette sensation après une dizaine d'heures dans la mine, 6 jours sur 7, toute l'année, toute une vie.
Je pense avoir été témoin de ce qu'était le pire métier au monde, le pire. Les mineurs de Potosí ne sont pas les seuls concernés, il y a nombre de mines identiques, voir pires en Afrique.

Je ne pense pas être capable d'en dire moins sur ce dont on a été témoin aujourd'hui.

Le reste de la journée, nous l'avons paradoxalement passée à flaner dans les rue du centre-ville. Le contraste est halucinant, cette ville est magnifique, pleine de vieux monuments et de places partout. Je le déclare passage obligé pour tout ceux qui s'aventurent en Bolivie.

Nous passons par un autre passage obligé demain matin (levés 6h, trop dur la vie) : Sucre. Toujours avec Nico (ce grand charmeur fou...), et surement avec l'un des couchsurfeurs rencontrés dans la jungle à La Paz (Marc le calgarien) que nous allons rejoindre. Nos plans pour après se fixent de plus en plus pour aller passer notre dernière semaine à Santa Cruz, ville en bordure de la jungle (la vraie cette fois), pour aller voir plus d'animaux, et regouter un peu à la chaleure...

Andinement vôtres,

N&D

Ouilleouilleouille Uyuni!

Hahaha estie que vous etes droles bande de swingueurs de ouf!
Brisscon, continue ton chialage, c'est bien légitime, moi je trouve ca drole! Je m'excuse d'avance pour toutes les déceptions que tu auras encore en France. Sinon tu pourrais quand meme apprendre a parler verlan, ce serait la classe....
Jul et Clém, allez-y mollo, on dirait que votre taux de gogolisage est en train d'augmenter un peu trop...faites attention, le grand air de Gaspésie vous fera, je l'espere, le plus grand bien!

(notez qu'une fois encore le clavier est pourri donc on se passera de certains details de ponctuation comme accent ou cedille....).

Alors alors ou en est-on en Bolivie? Oui j'imagine a quel point vous etes en haleine, que s'est-il passé? (ou pas...)

Alors, apres 2 jours passés a La Paz, grande capitale coincée dans sa cuve et quelque peu anxiogene, on a pris le large. Pour l'anecdote, notre experience de couchsurfing chez Mallory l'amerloque fut bien drole:une sorte de gros squat de gringos ou autres, voyageurs-benevoles-sans emploi-bohemes-intellos-artistes-fous-junkies-bons vivants-bordeliques-sympathiques..Ca valait le detour, on a aime, la Jungle dans un appartement quoi.
On a donc pris un bus de nuit Pour Uyuni, point de départ pour faire le circuit du Sud-Ouest. La nuit pas super cool, les premieres 6h correctes, mais les autres 6h nous ont donné l'impression de passer dans un mixeur ou un shaker de cocktail, pour cause de route pourrie...Dur...
A l'arrivée, gros froid polaire (quelle idée, comme si on avait pas eu assez d'hiver), mais bonne impression. A Uyuni, soyons clair, ya rien a voir, mais on y retrouve une ambiance de bout du monde, la derniere ville avant le désert, le Far West un peu. Donc on balance nos choses dans un hotel froid et spartiate, accompagnés de nos deus nouveaux amis:Rémi le quebecois (!!!), 25 ans, maitrise en physique nucléaire théorique; et Nico, francais de Montpellier, 23 ans, qui vient de passer 6 mois au Brésil pour rédiger son mémoire d'histoire. Sommes en bonne compagnie.
La mission du jour étant de trouver la meilleur agance pour faire notre circuit, et la moins chere, on passe l'aprem a la chercher...On s'organise aussi pour faire venir deux autres francais croises plusieurs fois durant notre voyage, Quentin et Ronan, qui étudient en école de commerce a Bogota en Colombie. Ils arrivent de Potosi, notre groupe est formé!
Départ donc, le vendredi matin, avec notre chauffeur/guide/cuisinier Bernardo, alias Bernie. Il restera tres discret mais comprendra vite l'humour du groupe et prendra ses aises sur la fin, drole... On part donc avec la jeep chargée, a travers le tant attendu Salar de Uyuni, plus grand désert de sel, du monde!! En effet c'est beau, une étendue blanche éclatante, ponctuée de petites pyramides de sel, alentour quelques montagnes qui semblent flotter sur le grand tapis blanc (illusion d'optique provoquée par le sel?). On s'arrete sur l'ile d'Incahuasi, au milieu du désert, une petite ile blindée de cactus qui ont, pour certains, des centaines d'annés. Inutile de vous dire qu'a chaque arret les jeep se suivent donc le nombre de gringos monte vite. Ce n'est évidemment pas l'endroit ou on peut etre seuls en osmose avec la nature, mais bon on fait avec, c'est beau quand méme. L'ambiance dans la voiture va bon train, seule avec les 5 gars (!!!), les blagues fusent, souvent d'un niveau assez bas (registre prout caca poil) mais, il faut bien le dire: qu'est-ce qu'on s'amuse! :-)
On verra une grotte naturelle, et on traversera le salar jusqu'a notre hotel de sel. Premiere nuit, seuls dans l'hotel, bonne bouffe, un peu froid, bonne soirée a jouer aux cartes, ciel etoilé qui en impressionnerait plus d'un. Lever tot pour voir la Puesta del Sol (lever du soleil) sur le salar, pas mal.
Puis on reprend la route, on voit beaucoup de choses, les paysages défilent, sublimes : déserts, montagnes, couleurs, Lagunes, bleues, vertes, gelés, qui refletent les volcans autour, flamants roses ou pas roses, désert dit "de Salvador Dali", Vicuñas sauvages (sortes de lamas plus sveltes), renards... Jusqu'a la Laguna Colorada, ou les flamands roses trainent, et ou l'eau est rose aussi. On dort pres de la dans un petit hotel ou il fait bien froid. Grosse soirée, jeu international dans toutes les langues (avec brésiliens, irlandais, russe, francais et québecois), trop plein de bieres boliviennes et d'alcool fort local... Nuit extra courte et lever (encore souls) tres tot pour voir le lever du soleil, les geysers (qui sentent l'oeuf pourri), et pour se baigner dans les eaux thermales, vraiment chaudes, petit bonheur. Petit déjeuner qui passe mal, tout le monde un peu dans le paté (surtout moi qui ais appris que biere+altitude+manque de sommeil ne font pas bon ménage). On verra la laguna verde, au pied du volcan Licancabur, superbe. On laisse nos deux amis francais a la frontiere chilienne, et nous on repart vers Uyuni, 7 heures de trajet, encore au milieu de paysages grandioses.
Le dimanche soir, donc, nous avons dit au revoir a notre ami quebecois qui repartait pour La Paz, puis nous nous sommes jetés de plein pied dans nos lits apres une bonne pizza, crevés, pour une nuit sans fin.
Ce matin nous avons pris un bus pour Potosi, petite ville provinciale toujours dans l'Altiplano, en remontant vers le Nord. 6h de route assez sensass, paysages toujours ausi beaux, montagnes, déserts, falaises et roches escarpés, petits villages paumés, lamas en masses...Et nous voila tous les 3 a Potosi...
Désolée pour la longueur, je me suis laissée emporté... Enfin voila tout va bien, on a hate de remonter vers la chaleur, la suite de notre voyage n'est pas encore tres claire, on se laissera peut-etre tenter par un bout d'Amazonie...
Continuez a écrire, c'est toujours bon de venir swinguer cette caravane.
Bleins de bisous boliviens (pas chers)
Cuidense amigos
D&N

Arrivée à Paris et TOP 9 du chialage envers le Québec

Bonjour,

Me voilà rendu en France. Enfin...

Je suis arrivé le 4 juin. Après environ 24 h sans dormir, j'ai du me débrouiller seul pour contacter mon ami qui m'héberge et devoir l'attendre pendant quelques heures dans une ville que je ne connais pas. J'ai passé du bon temps. J'ai marché les Champs-Élysées, la Tour Eiffel/Champs de mars, le long de la Seine, l'arc de triomphe, la Place des invalides, le Jardin des Tuileries, la Place de la Concorde et la Place Vendôme. C'était bien beau. Les bâtiments sont vieux et très beau mais la ville est grande et les automobiliste et motocycliste ne sont pas trop sympathique. Donc, j'ai quitté Paris pour Anglet et je vous en reparlerez un autre fois.



D'ailleurs, comme j'ai resté des années aux résidences, j'en ai entendu du petit chialage de gens d'un autre continent ou d'un autre pays (on ne nommera pas lequel) et j'aimerais répliquer à ce chialage par d'autre chialage.

1 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, Le fromage est cher, goutte le chewing gum, n'a pas de goût et est dégueulasse

Ma réponse : Côté prix, le Québec a du fromage qui est sensiblement le même prix compte tenu du taux de change. Côté qualité, où est le fromage véritable ? Celui qu'on aime, celui qui peut-être consommé le lendemain de brosse pour récupérer, celui qui fait squic-squic, celui qui goûte rien, celui qui est universel aux êtres humains (celui qui peut-être digérer par tous les êtres humains (celui qui permet une défécation dure après sa consommation)), celui dont je vous parle, je ne l'ai pas encore trouvé.


2 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, vos voitures sont grosses.

Ma réponse : Qu'est-ce que vous voulez, quand on veut chasser ou pêcher, quand on a des forêts dignes de ce nom, quand on fait du quad et quand on veut combattre l'hiver, ça nous prend un criss de gros char.


3- Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, on risque de se faire agresser par les ours.

Ma réponse : Hey oui et en France, est-ce que l'on risque pas de se faire agresser par de la petite racaille salope qui apparaît subitement sur le coin d'une rue, dans le train ou en arrière de la prochaine poubelle ? Cette petite racaille est bien plus dangereuse qu'un ours qui n'a faim qu'au printemps.


4 -Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, il fait froid.

Ma réponse : Est-ce que c'est mieux de toujours devoir se mettre de la crème solaire partout même sur les pieds et sur le bout du nez ? Est-ce que c'est mieux d'avoir un hiver sans neige et avec de la pluie ? Est-ce que c'est mieux d'avoir toujours la même saison, l'été ? Est-ce que c'est mieux d'être à l'extérieur et de n'avoir d'autre choix que d'aller sur la plage parce qu'il fait trop chaud ? Est-ce que c'est mieux de voir les gens traîner dans les rues ? Que voulez-vous, le froid nous fait dépenser de l'énergie et cela nous permet de voir comment nous sommes bien quand il fait beau. De plus, c'est le prix à payer pour voir des animaux sauvages.

5 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, la baguette est molle et dégueulasse.

Ma réponse : Est-ce qu'il faut absolument avoir une baguette dure qui nous casse les dents parce que les premiers boulangers en ont décidé ainsi ? Le pain normal est-ce qu'il existe en France ? Il n'y a pas seulement la baguette de pain dans la vie. Moi, j'ai passé plusieurs années sans manger de baguette et j'en suis pas mort encore.


6 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, l'alcool est cher au Québec et le vin est dégueulasse.

Ma réponse : En France, l'alcool est cher dans les bars et il n'y a que 3 sortes de bières à l'épicerie.


7 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, l'alcool est interdit dans la rue, dans le train, dans la gare ou ailleurs.

Ma réponse : Elle est quand même permise le 23 juin au soir ou dans un contenant qui n'est pas un contenant d'alcool.


8 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, la pisse à la rue est interdite.

Ma réponse : Les chiens ont parfois le droit de pisser dans la rue mais nous ne sommes pas des chiens.


9 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, le soleil se couche tôt.

Ma réponse : Nous devons nous lever tôt et avoir le soleil tôt pour bûcher du bois, souffler la neige, aller à la pêche ou à la cueillette de clams.


Briss?on

Voilà cette rétrospective

P.S. : J'espère que vous serez pas trop frustrés après ce palmarès. Vous voyez bien que j'exagère plusieurs points.

Derniers préparatifs avant  le grand départ en gaspésie prévu lundi. 

Julien mesure l'étendu de son gras tandis que je remets ma vue au point.
Ça va être roots et pleins de belles aventures: au programme, parc du bis, les montagnes chics chocs et descente de la rivière bonaventure en canot-camping.
Racontage dans une quinzaine de jours.

bisous à tout le monde !





De Titicaca a La Paz (version Nico)

Salut les loustiques!

Tout d'abord je m'excuse a l'avance pour la manque d'accent grave, j'ai beau me battre avec mon clavier je le trouve pas...bref.

Nous en étions a Puno qaux dernieres nouvelles. Apres moultes enquetes les plus poussées les une que les autres, nous n'avons jamais remi la main sur le sac de Doro. Adieu les lingettes, les lunettes a 2 euros, la casquette Mary J Blige...et tant d'autres choses...

Départ pour les îles d'Amantani et de Taquile (côté péruvien du lac). Arrivés le matin sur Amantani, nous y passons la journée et la nuit. Un guide nous est plus ou moins imposé, nous sommes acceuillis dans "une famille" qui nous fourni de quoi se loger et dormir. En fait, cette expérience "chez l'habitant" tient plus de l'hôtel qu'autre chose. Nous avons notre chambre, dans laquelle nous sont apportés les repas, on mange en tête a tête...rien de désagréable a ca bien sûr, mais l'idée de manger avec nos hôtes est bien loin... En fait, ce systeme est le seul possible pour visiter l'île : impossible d'y venir par soi même, se ballader seul, et dormir ou on veut.
Le soir on nous emmene en "discotheque" : tout le monde est habillé en habits de fête traditionnel de l'île, Doro porte une belle chemise blanche a fleurs rouges et bleus, une jupe rouge boule, une ceinture colorée hyper serrée (miam!), et un beau châle noir épais sur la tête, UNE BEAUTÉE! Pour ma part, je portais un bonnet typique de l'île (rouge et blanc) et un long pancho gris, moins beau déja... Les danses se limitent a faire des aller-retours sur un metre et a tourner les bras en moulinet...tres dynamique. La vue de tous les gringos genés a être habillé de la sorte était tres plaisante ;) Surtout pour notre groupe de quinca-sexa-septagénaires strasbourgeois qui se commentaient entre-eux le voyage dans leur patois...

Lendemain, départ pour l'île de Taquile. Tandis qu'Amantani est plutôt sec et rocheux, Taquile est beaucoup plus vert et caraibesque (je trouve pas le tréma, mais bonne nouvelle! j'ai trouvé l'accent grave...). Le village est très mignon, perso je suis tombé amoureux! Il faut dire que c'était un jour de fête, tous les hommes avaient un bonnet pendant sur le côté (rouge pour les mariés, blanc er rouge pour les célibataires), et toutes les femmes étaient habillées en rouge et noir. Après avoir super bien mangé (trucha/truite du lac super fraîche), on retourne à Puno pour une dernière nuit...beurk.

Départ pour Copacabana! La route est sympa, on longe le lac, des champs et des petites montagnes. On traverse la frontière bolivienne à pied! Aucun problème, on s'est retenu d'éternuer et on est passé sans soucis. Arrivée à Copacabana : première expérience bolivienne très sympa. Beaucoup de touristes, mais la ville est mignonne et acceuillante. On y passe la journée avec des francais que l'on avait rencontré plus tôt dans le voyage et que l'on retrouve par hasard le long de la plage.
Lendemain, on part visiter la Isla del Sol, sans guide cette fois, Doro&Nico fièrs partisans des vacances à-la-cool... L'île est magnifique! On y passe la journée à visiter différentes ruines incas (autels, labyrinthe...), à manger et à descendre vers le sud. Cette partie de l'île nouis a laissé une bien moins belle impression : beaucoup plus touristique, elle grouille d'hôtels, de resto, et de bambins qui se battent pour vous donner des infos (la plupart du temps fausses) sur les différents établissements afin de gagner un peu de pourboire une fois installés. On apprend plus tard que ces enfants (de 6 à 15 ans en général), peuvent gagner jusqu'à 70 bolivianos par jour, sèchent les cours pour acceuillir les touristes, et s'achètent de la bière avec l'argent gagné...triste réalité liée directement au tourisme.
On remarque durant ces quelques jours autour du lac, qu'aucune occasion n'est ratée pour faire payer le touriste : sur Amantani, notre hôte nous déballe devant notre chambre tous ses articles artisanaux, vu notre non-choix de devoir lui acheter quelques produits, elle en profite pour les vendre le triple du prix habituel... sur la Isla del Sol, le touriste doit payer trois billets pour parcourir l'île, une pour le nord, une pour le centre, et une pour le sud...on nous met la pression de devoir payer un boli lorsque l'on prend en photo des animaux...les prix des repas contre-balancent les "soi-disantes" nuits pas chères... Bref, cet aspect gâche un peu l'enthousiasme ressentit lorsque l'on aborde les îles.

Autre mésaventure, le budget prévu pour le tour de l'Isla del Sol a été épuisé prématurément, on a du emprunter 10 boli à un couple québécois (oui oui!) pour pouvoir payer le droit d'entrée dans le sud. Manque de bol, la seule banque présente à Copacabana est fermée le dimanche, vous imaginez quel jour on est retournés à Copa... Du coup, nous sommes contraint de devoir payer une nuit dans le seul hôtel qui accepte la carte, bien évidemment l'hôtel le plus cher de la ville. La douche ultra chaude et le lit ultra-confo nous ont fait oublier le prix de la nuit ;)

Nous voici à La Paz, capitale, il me semble, la plus folle du monde, New-York à côté c'est calme... L'arrivée est impressionnante : après avoir traversé une interminable banlieue (El Alto) de plus en plus dense en traffic et en gens, on surplombe La Paz du haut d'une colline. C'est indescriptiblement impressionnant : une énorme vallée pleine à craquer de bâtiments. Bizarrement, le bus de gringos qui était bien bavard pendant la route, s'est littéralement tue une fois la ville en vue...
Nous avons utilisé couchsurf pour nous loger sur la capitale...quelle expérience! Nous sommes dans un appart de trois colloc's américaine, allemand, suisse tous les plus arrachés les uns que les autres. Ils acceuillent, en permanence, des potes et d'autres couchsurfurs, hier nous étions 10 dans l'appart, on a de la chance, d'habitude c'est 15... Tout le monde fume et bois et un peu grunge/artiste/traveler/junky, vous imaginez la gueule de l'appart... Aujourd'hui c'est clean day (ouf!).

Voila, on essaye d'aller au salar d'Uyuni au plus tôt (l'Eldorado de notre voyage).

Normalement, nous devrions avoir quelques photos de nos récents voyages, si les personnes avec qui nous avons échangé nos mails respectent bien leur parole...

Veuillez m'excuser pour ce pavé, mais nos parents seront contents d'avoir autant de détails :D

Continuez à raconter vos voyages, c'est super sympa!

Bon courage à toutes et à tous ;)

N&D

Midofinea!!

Wouhou, ca va?

Desolee de pas vraiment avoir donné de nouvelles, mais ca été tout un plaisir de lire vos petits messages !!

Bon, arrivée au Bénin depuis 3 semaines, je peux vous avouer que les aventures que j'ai vécues jusqu'a présent sont incoyrables! Les journées sont chargées, le groupe est trop sympa, le stage va bon train, et j'adore ma famille! J'ai d'ailleurs la chance de vivre dans la famille la plus nombreuse (soir environ une quinzaine de personnes avec 5 enfants, plus moi dont 6 en tout!!)

Coté stage, je travaille sur la planification d'ateliers sur le planning familial et le VIH-SIDA avec une autre de mes collegues, ca avance tres bien et tous les jours nous avons des echanges riches avec les Beninois qui nous permettent de bien orienter les formations que nous donnerons en juillet.

Apres plusieurs sauts d'humeur dus au choc culturel, je me fonds bien dans la population (euhh en fait j'essaye parce que non, une blanche ca ne passe pas inapercue!). Mais bon, c'est rendu normal maintenant d'avoir 10 pannes d'electricite par jour, de se ballader dans notre petite vanne de course ou nous sommes entasses comme des sardines, de rouler sur des chemins de terre battue inondés (saison des pluis en juin, juillet!).

Pour moi, le vrai monde il se trouve ici. La belle et dure réalité que j'aurai de la difficulté a quitter. Les vraies valeurs je les apercois et les vis a tout moment. Oui je sais il y a ce qu'on entend sur l'Afrique, mais il y a ce qu'on y vit et ca c'est indescriptible!

Bon, je vous redonne des nouvelles des que possible, et prenez soin de vous aux quatre coins de la planete!

M-H :)

Un aperçu de stockholm et ses environs...






















Coucou!!
C'est génial de lire vos aventures les loulous... Continuez sans cesse c'est mieux qu'un Géo pour s'évader, je voyage un peu à travers vous.
Je me suis aussi mise à la grimpe...
bisous bisous
Have fun
PS : au fait "skol ofenstru" ca ne veut rien dire!!

Into the...civilization

Yeah Fabite! Bonne expérience avec les ours? :D

Continuez à nous bombarder de photos, parce que nous...bah...c'est fini les photos. L'appareil de Doro a décidé de faire sa petite vie dans Puno, il nous a quitté hier soir avec tout un sac-à-dos comme compagnon (à savoir carnet de dessins, lunettes, cellulaire, crème solaire, carte étudiante, mais surtout...les lingettes pour bébé qui nous faisaient office de douche à peu près 5 jours sur 7...). Plus sérieusement, la tête dans le cul hier à 4h du mat', on a oublié son sac-à-dos dans le taxi qui nous a amené à l'hôtel. Impossible de remettre la main dessus, chouette journée...

Sinon on a pu vivre la nuit de bus la plus glacante qui soit (à peu près 5 degrés tout le long, vitres glacées...), ainsi que la plus psychotante : trois fois on nous a mis en garde de...ne pas dormir pour ne pas se faire voler nos affaires durant notre sommeil, grosse ambiance...sympa les bus a 20 soles...

Nous n'aurons plus que les mots pour vous décrire nos prochaines aventures dans les différentes îles du lac Titicaca, Copacabana, et l'hébergement via couchsurf chez une américaine tarée sur La Paz...

Vous êtes beaux (surtout Clem sans sa cellulite...)!

N&D

Canot au camp Kéno



Voici encore quelques photos de la journée à l'île d'orléans.

Puis il y a eu un week end canot avec le club de pleins air (Petit Nico, Arnaud, Justine ...). À côté de St Raymond, c'est toujours aussi beau, grand et mouillé, sauf que maintenant l'invasion des maringuins et autres bestioles volantes est accrue. On s'est fait mordre par des mouches noires, c'est carnivores ces bibites là. Le canot c'est physique et technique, on a dû se mettre à l'eau pour un exercice de  ré-ambarcation et l'eau est à 12 degrees, c'est intensément froid. Bref la nature est toujours aussi près et l'ambiance sympa, tout va bien. 




Pipi-Caca (pfff) nous voila!

Youhou! High five!

Voici le complément au message de Nico , les images inédites de notre voyage!



A Huacachina, oasis de Gringos, un petit tour en buggy-boogie youplaboum ça secoue - ou les montagnes russes en direct live dans les dunes! Et sandboard (sur le ventre), FUN!!!


A part ça, notre amour va bon train alors ça méritait bien un bisous carte postale!

Elle c'est (Polnareff) Lorena, notre coordinatrice péruvienne déjantée..et derrière c'est Ica et le désert, rien que ça.


Dans le bateau pour les Islas balestas, va-t-on vomir? Grand suspense du jour...
Oh des bébés phoques! C'est trop mignoooon....

Plaza de Armas de Arequipa.. On est contents!

Dans le bus pour Cabanaconde, point de départ du trekk au cañon del Colca..les gentils petits monsieurs qui dorment la bouche ouverte, yeah!
Silhouette de petites bonnefemmes a Cabanaconde, en haut du cañon, costumes typiques attention!
Oh..ça? Juste le bonheur.

Nos amis les lamas ( en passant, le mec nous a demand´un pourboire pour avoir pris une photo de ses bestiaux..euh, non, merci )...
Nico, ne fait qu'un avec la Cascade, en osmose avec la Pachamama.
Toujours le bonheur...

La, on est juste beaux et bronzés (sisi jvous assure!).

Et ça c'est il y a une heure, la vude la terrasse de notre hôtel a Arequipa, le volcan, et un cactus pour le folklore!
Voila les ptits loulous...
Sinon, vous êtes merveilleux, lire de vos nouvelles m'emplit le coeur d'un bonheur immense et rose! On vous aime et on vous suit.
Gros becs Colisse!
Doro&Nico