Fêtes de Bayonne
Le temps d'une soirée, je suis allé aux fêtes de Bayonne qui sont supposément les cinquièmes plus grandes fêtes du monde avec 1 million de personne en cinq jours de fêtes. Il fallait absolument s'habiller en rouge et blanc sinon il paraît que je m'aurais fait huer. Je suis allé le mercredi qui est le premier soir des fêtes et c'était déjà la folie. Les gens criaient et se saoulaient la gueule. Tous les bars à proximité des fêtes vendaient de l'alcool dans des verres en plastique que l'on peut apporter. Durant la soirée, il y avait pas mal de choses dont 4 scènes de concert de 22 h à 3 h du matin.
Il y avait deux traditions non-officielles dans le poteau. La première tradition était de grimper dans un poteau de lampadaire en bois. Le grimpeur devait grimper en haut du poteau alors que les spectateurs devaient lancer des bouteilles de plastiques au grimpeur qui étaient ses obstacles. C'était beaucoup trop drôle surtout avec de l'alcool dans le corps. (Je vais sûrement mettre ces vidéos sur Facebook) La deuxième tradition consistaient à participer au bodysurfing linéaire assis. Les gens font des lignes en étant assis un derrière l'autre (du style un peu gai/hétérosexuel/lesbienne) afin de supporter et transporter d'avant en arrière ceux qui s'élancent.
Bonne été (nous il commence à pleuvoir un peu (2 jours de pluie en 5 jours!))
Briss?on
Fêtes de Bayonne
Publié par briss?on à 09:31 1 commentaires
Libellés : Bayonne
Goldrush épisode 3
Nouvelle expérience de WWoofing. Cette fois dans un ranch à Kelowna. Mon travail? M'occuper des chevaux, guider des randonnées, donner des cours d'équitation aux enfants. La dolce vita. La dolce vita? Hum, le tableau était beau en perspective, mais la réalité sociale fut bien différente. Étant une relativement calée dans le milieu équestre, j'avais une vision, une technique et une pensée particulière face aux chevaux. Pensée que mon 2eme boss ne partageait pas. Voyez-vous, le proprio a engagé un ancien WWoofer qui s'occupe des nouveaux bénévoles qui arrivent. Steven. Un anglais. Sans vouloir faire de stéréotype culturel, je dirais juste que Steven est très anglais dans ses manières. Parle peu, évite la chicane (ou plutôt se plaint dans notre dos--mais c'est une charactéristique propre à lui seulement), est TRÈS droit et veut que les choses fonctionnent d'une manière TRÈS précise, dans les moindres détails. ET, le majeur problème, ne connait pas grand chose aux chevaux. Donc, travailler aussi précisement selon un protocole X n'est pas trop trop la joie pour moi. Surtout quand je sais que ce n'est pas la manière appropriée avec les p'tites bêtes. Donc, ce fut un 3 semaines de confrontations disons. Mais heureusement, le proprio, Peter, est un homme très connaissant du milieu équestre, et il m'a beaucoup appris sur les chevaux.
Notre campement est à l'extérieur. Comme les cuisines. Voici notre arrangement anti-ours (il aime bien venir fouiller de les frigos pendant le nuit). Des fils électriques...attention pieds nus...
OKANAGAN STABLES, des opportunités extraordinaires, des expériences uniques! La vraie vie pour une "wanna be cowboy".
Entrainement des chevaux. On les habitue à nager et apprécier l'eau. Le ranch a une activité spéciale pour les clients : Ride and Swim. Ils nagent donc avec le chevaux--sous notre supervisiom bien sur. Une expérience incroyable!! Que j'ai eu la chance de répéter une bonne 10zaine de fois!
Publié par Maude à 17:02 0 commentaires
Travail à Cap-Ferret
Comme je vous avais indiqué vaguement la dernière fois, je suis en effet rendu à l'auberge de jeunesse de Cap-Ferret pour y travailler et aussi pour profiter.
Cette auberge est assez particulière. Elle est d'abord usé à fond et date de peut-être 50 ans sans avoir subi de rénovations. Dans les années 70 et 80, elle était pas mal fréquentée par les hippies. Certains de ces hippies reviennent toujours passer 2 semaines à chaque année depuis 30 ans avec leurs enfants et leurs amis. Il y a encore peut-être 10 ans, les douches étaient encore froides et les toilettes encore turques. Il reste encore des douches froides juste pour dire comment l'auberge est dépassée. Il y a aussi la possibilité de dormir en dortoir, en marabou (grandes tentes de l'armée) ou en camping sur un terrain de 20 m par 20 m de large. Les fins de soirée ou les débuts se font souvent devant les toilettes parce que les gens peuvent bénéficier d'un peu de lumière. Cela reste que l'ambiance est bonne.
À Cap-Ferret dans cette station balnéaire assez riche, la vie n'est pas trop mal. D'un côté, il y a l'Océan Atlantique et de l'autre le Bassin d'Arcachon. Il y a donc plusieurs activités possibles dont le vélo, le surf, la baignade, le bodyboard, la voile, la plongée, le volley-ball de plage et la randonnée pédestre le long des dunes. Mais,ici, il n'y a pas une grande vie culturelle.
J'espère bien passer un bel été à Cap-Ferret. J'y travaille pour les mois de juillet et août. Pour l'instant la vie se passe suffisament bien, l'ambiance à l'auberge est bonne, la bouffe aussi et c'est plaisant de faire du surf, du bodyboard et de baigner sur les plages ou de faire du vélo surtout que la température est pratiquement toujours entre 20 et 30 degrés et les jours de pluies sont rares (2 en 3 semaines).
Briss?on
Publié par briss?on à 16:41 0 commentaires
Libellés : Cap-Ferret
Épisode 4 : La ruée vers l'or moins métaphorique ($$$)
Hey les kiddos! :-)
Pas de photos, pas de visuel pour ce message. Pourquoi? Parce que l'épisode 4 du Journal d'un Goldrush est un chapître qui s'écrit au jour le jour, et qui change selon les décisions et les nouvelles inspirations. Il y a une semaine, j'aurais du commencer à travailler dans un camp d'immersion française à Kelowna, BC. MAIS. Une journée avant le début du camp, le beau treeplanter a proposé à la bohème indécise si elle voulait aller planter des arbres avec lui en Abitibi, dans le "nord" du Québec. Et donc la bohème, par besoin de nature, de travail physique et extérieur a écouté son coeur et a acheté un billet d'avion pour Québec. 3 jours plus tard, c'était le "retour" à Québec. Pas un vrai retour, plutôt un passage forcé à la maison de mes parents histoire de prendre du nouvel équipement. Psychologiquement, émotionellement, je n'avais aucun goût de retrouver le connu et d'affronter la dépendence de ma mère envers sa fille. Et cette décision avait été prise si vite, je n'étais pas prête à affronter le retour. Et donc en coup de vent, à la grande tristesse de ma mère, je suis partie pour Montréal afin de rejoindre le fameux treeplanter.
Et nous voilà 2 jours plus tard à Amos, Abitibi. Pas de job : pas d'arbres à planter, les pépinières ne fournissent plus. Un espoir pour la semaine prochaine par contre. En attendant, c'est la dolce vita forcée. Guitare, café, Internet. Mais aussi creusage de tête pour essayer de trouver un peu d'argent pour payer notre séjour forcé ici. Aux dernières nouvelles, braquer une banque était au numéro un de notre liste de "comment faire de l'$ rapido". Une amie de ma mère a une terre à Rouyn, alors on a pensé aller continuer notre vita dans son p'tit chalet pour quelques jours.
On verra dans les prochains jours. Anyway, l'épisode 4 est un ramassi de n'importe quoi...de décisions spontanées, d'aventures non prévues. Mais l'important c'est que j'ai écouté mon coeur, et je sais que c'est vraiment avec Jeff et parmis les arbres que j'avais le goût de passer le rester de l'été.
J'écrirai l'épisode 3 la prochaine fois.
Publié par Maude à 13:10 0 commentaires
Où-est Avril ?
Ayant beaucoup de temps libres et surtout n’ayant rien à foutre pendant 1 heure, je vous propose un petit jeu. Ce jeu si vous l’acceptez consiste à repérer Madame Avril dans la Place du Capitole.
Où est-elle ?
Indice 1 : Elle ne marche pas avec son chien, ni avec sa mère, elle marche avec son amie ou plutôt derrière elle.
Indice 2 : Elle est allée magasinée.
Indice 3 : Elle est une femme.
Indice 4 : indice2 & indice3
: Si elle est allée magasinée et qu’elle est une femme, c’est qu’elle s’est achetée des trucs.
Indice 5 : Elle habite Toulouse, la ville _ _ _ _ (nom de la couleur)
Indice 6 : indice 4 & indice 5
: Si elle habite la ville _ _ _ _ et elle s’est acheté des trucs, elle a un sac de couleur _ _ _ _ (10 % probable)
Est-ce que vous l’avez trouvée ?
Si oui, félicitations.
Si non, ben weyon-don
Indice 1 : Elle et son ami regarde maintenant la photo.
Indice 2 : Vous regardez cette photo.
Indice 3 : Indice1 & Indice 2
: Elle vous _ _ _ _ _ _ _.
Indice 1 : Elle se camoufle maintenant aussi bien dans la jungle Toulousaine en face du Capitole qu’un ours polaire sur la banquise ou qu’un orignal dans la forêt boréale.
Publié par briss?on à 17:19 0 commentaires
Visite du Sud-Ouest de la France
Depuis que je j’ai quitté Anglet, je suis allé en train jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port. La ville est super belle, date du Moyen-âge, est située dans les Pyrénées ainsi que sur le chemin de Compostelle. J’y ai d’ailleurs 2 jours dans un gîte de pèlerins. Le passage a été assez brutal d’un auberge de jeunesse que j’ai habité pendant 2 semaines dans lequel je me sentais un peu chez moi et qu’il n’y avait que du monde de mon âge se couchant à 3 heure du matin vers un gîte du pèlerins où on ne fait jamais de bruit, où on se couche pas plus tard que 11 h et où je suis le plus jeune. J’ai tout de même passé des bons moments à prendre le souper à la française et à discuter tour à tour avec des Français, Japonais et Espagnols (Catalans).
Par la suite, je suis allé à Bordeaux et j’ai visité cette jolie ville. Je me suis dirigé sur Toulouse où j’ai rejoint mon amie Avril (Voir l’article Où-est Avril). Nous avons marché un peu la ville et avons fait la fête chez le copain d’Avril. Le lendemain autant elle que son amie étaient totalement chaos pour cause de lendemain de cuite / virus / chiasse / mal de ventre.
Ce même lendemain, j’ai risqué le tout pour le tout soit d’avoir la chiasse sans avoir d’endroits où chier (je voulais faire du camping dans un parc urbain) afin d’atteindre le village médiéval-vignoble de Saint-Émillion. En voulant trouver un spot où mettre la tente, j’ai croisé des gens qui faisaient le party dans un parc qui m’ont invité à boire du vin qui coûterait style 20-30 $ au Québec et avec qui je suis allé boire des vins de Saint-Émillion dans un bar du coin.
Encore dans ces 4-5 jours de visite intense, je suis allé grimper la dune du Pilat près de Bordeaux pour voir le coucher et le lever du soleil.
Publié par briss?on à 17:08 0 commentaires
Libellés : Bordeaux, Saint-Jean-Pied-de-Port, Toulouse
Goldrush épisode 2- La vraie Ruée vers l'or
Un avion de Vancouver à Whitehorse, le 22eme de ma vie, un trajet de 2-3h tout au plus...même parcours qui me prendra 44hres à faire en autobus au retour. L'homme laissé derrière, le coeur un peu gros mais gonflé d'une excitation certaine : L'appel du Yukon, ce pays qui me hante depuis mes années du primaire, ma source d'inspiration pour mes compositions écrites du secondaire, mon call plus spirituel des dernières années. J'avais envie de le vivre le wild, pour vrai, alors j'ai décidé d'aller faire du Wwoofing (willing workes on organic farms) à Dawson City. De ce que j'avais compris des e-mails de la dame, la cabane était en pleine forêt, de l'autre côté d'une rivière qu'il fallait traverser en canot, sans eau courante, sans électricité. Ça m'a tout de suite plu.
Voici mon lieu de travail, et la cabine des Woofeurs. À notre arrivée, pas le temps de déposer nos bagages, on commence immédiatement à travailler. Ce fut la même histoire pour les prochains jours. Une bonne raison : Une innondation a hapé la ferme, et l'eau et la glace ont abimé une bonne partie des installations. Pas de temps à perdre pour tout sauver donc! Beaucoup de frustration au début par manque de temps pour soi et par journées qui ne finissent plus (le soleil se couche très tard, on a donc pas d'indication ...naturelle...de l'heure). Mais tout s'est calmé quelques jours plus tard, et les gens chez qui j'étais étaient tellement extraordinaires et inspirants que j'ai vite aimé la contribution que j'apportais. Le travail? Surtout dans les serres- rempoter, semer, prendre soin des pousses. Et avec les arbres - boutures, nettoyage. Beaucoup de travail physique de ménage de champs après sinistre, mais je m'y plaît énormément. Le calme du paysage se reflète bien vite dans ma personnalité. Je me sens guérir, je sens que j'apporte à la terre, qu'elle me rapporte en retour.
À Dawson, j'ai donc suivi le parcours de la vraie ruée vers l'or, mais j'ai aussi trouvé et compris la richesse du sol, de notre terre...j'ai été inspirée, par des gens, par des paysages, par un mode de vie, et c'est ça le vrai or que je suis allée chercher au Yukon.
Prochain épisode : jouer au cowboy à Kelowna!
Publié par Maude à 23:17 0 commentaires
Jeunes Gueules (jungle!) (haha)
Hola qué tal what's up les p'tits loulous?!
Ça fait plaisir d'avoiur de vos nouvelles ça faisait un bout!
Brisscon a l'air de plus en plus dépité...vive la France! Lâche pas bribri.
Les gros ça va en Gaspésie, vous savez que c'est le pouce qu'il faut lever et pas le doigt du milieu, pour que les gens vous embarquent.
Maude, on a hâte de lire l'épisode 2 de ta goldrush.
Pour nous, ça commence à sentir la fin. DEmain on prend un avion pour LIma où on retrouve quelques personnes, puis on vole pour NY, bus pour Montréal, et Québec!
Depuis Potosí dans le sud, après l'ex`périence des mines on a pris un bus pour Sucre, toujours accompagné de notre ami NIco.
Sucre la ville blanche, ville bourgeoise, ville étudiante, jolie et calme.On y a retrouvé Marc de Calgary (rencontré à la Paz), on a fait la sieste, mangé végé, bu mojitos et caipirinhas (en masse), apprécié le soleil et le climat agréable, admiré la place principale, essayé d'aller au musée (fermé à l'heure de la sieste!)...C'était agréable, des airs de ville méditerranéennes. On a quitté l'Altiplano:Sucre n'est qu'à quelques 2000m d'altitude, une broutille!
Ah, et on est allé dans un orphelinat pour faire une (modeste) donation. Tenu par des bonnes soeurs argentines et colombiennes, on a visité un bel endroit, propre, équipé, bien tenu. Ça fait chaud au coeur de savoir qu'il existe des places comme ça pour des orpelins, la bonne soeur nous a tout montré, pleine d'énergie, elle se bat pour que les enfants qui grandissent ici jusqu'à l'âge de 5/6 ans se sentent comme dans une maison familiale. Comparé au Hogar dans lequel nous travaillions à Ayacucho, ces enfants sont "chanceux".
Après ça nous avons décidé de changer nos plans : on a sacrifié le nouvel an aymara qui a lieu à Tiahuanaco dans les Andes, pour aller voir un bout de jungle. Cap vers l'Est on a pris un bus de 16 heures jusqu´à Santa Cruz.
Santa Cruz et les plaines de l'ESt, c'est une toute autre région, un nouveau dépaysement. Tout est vert, humide, plat, vert, chaud (enfin un peu d'été)...Aux antipodes des paysages andins auxquels nous nous étions habitués depuis un mois et demi. Nous avons d´cidé que ce serait notre dernière escale et rentrer à Lima en avion. On s'est posé dans un hôtel bien confort, avec une petite cour pleines de plantes et palmiers, et des hamacs (!). On a un peu fait nos crottes, on en avait besoin. Notre ami Nico est reparti vers le Brésil, avant de le quitter on a pas mal joué au UNO, bien mangé, écouté du jazz et de la soupe brésilienne, bu des coktails, observé la faune locale (la jeunesse dorée, les VIP fashion pleins aux as, les mannequins-jupes-ras-la-touffe-anorexique, les machos-gominés-chemise-rentrée-dans-le-pantalon-biceps-gonflés...). Puis on est parti avec Marc de Calgary vers un petit bled, Buena Vista! à 2 heures de Santa Cruz, au climat tropical, avec une cabine téléphonique en forme de jaguar sur la petite place. On est les seuls gringos (Hourra!) et on a pas masse de choix pour un trip dans la jungle alors on prend un forfait de 3 jours. Dans la nuit Nico est malade, et le lit se casse sous notre poids.... Mardi 23, départ pour Mataracu, le campement de base, au milieu du Parc National Amboro, LA JUNGLE! On prend une vieille jeep, on s'enfonce de plus en plus dans la forêt, on traverse des rivières, on croise des petits villages paumés, on aperçoit même des singes sur la route, jusqu'au bout du chjemin où nous laisse le chauffeur. Le guide embarque sa machette, nous nos sacs à dos, et on va installer nos tentes sur le campement de base. De là pendant les 3 jours on se fera des belles ballades dans la jungle, suivant notre guide Dani (qui s'est avéré etre un gars, alors que pendant toute une journée on l'a pris pour une femme), qui nous parles des arbres et des oiseaux, et nous promène à travers des zones supers humides et vertes et on fait Tarzan, et on voit des cascades et pleinsde plantes inconnues et exotiques, et on se sent un peu seuls au monde en mode Indiana Jones..NICE! Le temps n'était juste pas au rendez-vous et à cause de la pluie les animaux non plus, car ils se cachent lorsqu'il pleut, mais ça valait le détour.
Tout cela est très exotique, à présent nous prévoyons d'aller à Aqualand, pour le plaisir du contraste, mais il fait toujours pas beau ;-)
Voila c'est pas mal ça, on aurait aimé illustrer le tout avec de jolies photos mais on en a pas donc vous n'avez qu'à imaginez bande de feignasses!
On vous emrbrasse et profitez de vos belles aventures, on en veut encore!
Gros becs tabarouette
D&N
Publié par dothy à 14:24 0 commentaires
Libellés : Bolivia, Santa Cruz
De retour de la Gaspésie
Le parcours est raconté à l'envers mais c'est pas ben ben grave.
Le premier soir au bord de l'eau, le ciel est rose comme un saumon. D'ailleurs les pêcheurs s'acharnent à vouloir les pêcher tout le long de la rivière mais ça n'a pas l'air de prendre des masses.
Un troupeau de Caribous broute en haut du mont Albert, en fait ça existe pour vrai ces bestioles !
Le camping ça nous gagne, vive les couchers de soleil, l'apéro, la bouffe dégueu, et toutes ces sales bibittes de marde qui prennent un malin plaisir à nous piquer, croquer, gratter et j'en passe, j'ai jamais vu ça nulle par ailleurs !
Parc du Bic, première étape du voyage. On y a rencontré des renards, des phoques, serpents ... et presque pas de touristes. La seul présence humaine pourrait être Robinson, tout porte à y croire: les îles, la végétation, la mer bleu, la nature sauvage et nous. On a malheureusement pas pu voir vendredi puisqu'on est arrivé un lundi... haha que je suis drôlesque.
Publié par clém à 20:58 0 commentaires
Libellés : gaspésie
Goldrush- Épisode 1. En quête d'amour et d'aventure.
Les zenfants!
Ça va être dur de rattraper les 2 derniers mois de "voyage" parce que ce fut parsemé d'expériences très intenses et révélatrices. Disons seulement que j'ai intitulé mon carnet de voyage : Journal d'un Goldrush. Et le titre est bien choisi et le gold a beaucoup plus de signification que la banale roche. Cet été, à la recherche d'expériences, d'amour, d'argent (heille heille, 6mois aux BC, faut que ça se paie un jour...), de quête de soi, de recherche d'identité Québecoise et canadienne. Un fouttu Goldrush. Je vais donc séparer cette ruée en 4 épisodes, relatant des hsitoires vieilles de quelques mois, mais ce sont des récits qui vieillissent bien. Comme un bon vin. Les deux envoutent, un étant moins bénéfique que l'autre. À vous de décider.
Goldrush- Épisode 1. En quête d'amour et d'aventure.
C'est avec un itinéraire bien dessiné (quoi que sujet à changements...l'organisatrice du voyage aime faire des plans, mais sans les tenir), beaucoup de temps pour les errants, un diversité de sites, et beaucoup trop d'idées en tête que nous partons de Vancouver avec une auto louée dure à trouver- complications administratives qu'on a du contourner, et en bon Québecois, on dirait : passer une crosse. Une crosse légale mais tout de même. Et donc cette magnifique petite voiture part sur des airs de Red Hot Chili Peppers vers Horseshoe Bay et un ferry beaucoup trop cher qui nous emmènera vers Nanaimo. Le lendemain, c'est Tofino qui nous attend. Pas à cause du surf paradise, mais plutôt à cause d'une aventure camping sur le bord de l'océan. Ouch, j'en ai encore des courbatures. Un seul matelas, un seul sleeping bag, rien pour cuisiner. Mais une guitare. Elle ne nous a pas sauvé. Le foin qu'on a trouvé sur le bord de la mer, si. Et c'est donc sur le lit de fortune et bien collés l'un contre l'autre pour échapper au 0 degré celsius le matin qu'o
Inutile de relater cette aventure dans tous ces détails, parce que de toute façon, ce que j'ai vécu à été assez émotionnel et c'est une épopée qui a un peu fait basculé mes plans de vie à cours terme. Après 5 ans d'amour refoulé pour un homme, une relation impossible à cause des circonstances, la vie nous donnait une poussée et une chance de prendre un décision. Mais le 6 mai, 3 mois allaient nous séparer... encore une fois. Et donc certaines choses furent révélées, mais aucune décision ne fut prise.
Publié par Maude à 10:53 0 commentaires
2 semaines à Biarritz-Anglet-Bayonne
J'ai passé deux semaines à Biarritz-Anglet-Bayonne (B.A.B pour les intimes). J'avais l'intention de m'installer afin d'y passer l'été. Je suis allé porter une couple de CV dans des restaurants, hôtels, camping et agences d'intérim. J'ai constaté que c'était difficile de trouver du taf comme disent les gens. J'ai trouvé un travail de plongeur dans un restaurant relativement classe (plats principaux entre 15 et 30 euros). J'ai passé l'entrevue et ils m'ont dit directement qu'il fallait travailler style 60-70 heures par semaine au SMIC et 6-7 jours par semaines. J'ai déchanté de ma douce lune de miel et je crois que l'été à B.A.B sera difficile d'autant que c'est un endroit touristique, que les logements sont assez chers, que les jobs sont très rarement logées/nourries, que je fais pas tant de surf, etc.
Hier, je suis allé à la fête de la musique à Bayonne, des fêtes, semble-t-il que l'on fête ensemble tous les 21 juin partout en France. Il y avait 23 scènes pour une ville de 40 000 habitants avec différents concerts gratuits dans les rues. C'est vraiment bien ça une fête comme ça. Il y avait plein de gens et de bons concerts. Les meilleurs concerts ont été des concerts de musiques traditionnelles Basques, un groupe folk irlandais multi-instrumental, une chorale Basque et surtout un groupe de cuivre qui fait des reprises de chansons en dansant comme des clowns.
Il reste que j'ai passé du bon temps à me faire bronzer, à marcher dans les rues, à voir l'océan, à se baigner sur la plage, à (essayer de) faire du surf, à faire du bodyboard, à me promener en vélo, à prendre des bières et chiller avec les gens de l'auberge et à me faire répondre en anglais aux commerces.
P.S. : Je suis maintenant à jour entre mes aventures et ce blogue. (J'ai pris le TGV vers le 7 Juin)
Publié par briss?on à 16:18 0 commentaires
De Paris à Anglet
Depuis Paris, après avoir logé chez un ami puis à l'auberge, je repars de l'auberge en direction de Biarritz dans le but de trouver du travail. Je prends pour la première fois de ma vie un TGV et du même coup un train. J'avais pleins de bagages mais il n'y avait pas grand monde au départ de Paris Gare Montparnasse. Je rencontre un Cananadien de Terre-neuve et un Écossais. Nous avons assez jasé dans le trajet Paris-Bordeaux. Pour le trajet Bordeaux-Biarritz, j'ai rencontré 2 Québécoises et 3 Français(e)/Basquaises. Nous jasons intensément pendant les deux heures que dure le trajet. Je leur demande un peu des indications étant donné que je n'ai pas trop regardé comment me rendre à l'auberge pour diverses raisons. Ma voisine de siège qui est basquaise et habite près de Bayonne depuis longtemps me propose de m'aider pour me rendre à l'auberge puisque sa fille de 19 ans vient la chercher à la gare de Bayonne plutôt qu'à Biarritz (une station plus loin). Finalement, elles vont me porter de la gare à la porte de l'auberge vu qu'il ne restait plus d'autobus à cette heure-là. Elles ont vraiment été smatte et je leur propose de leur laisser un pourboire pour tout le service rendu puisque si elles avaient pas été là, je serais arrivé trop tard pour le check-in. Elle refuse l'orange et le 5 euros offert. La fille de ma voisine de siège de train me laisse son numéro pour que je lui paye la brosse la prochaine fois qu'on se voit. Ce fût vraiment chaleureux comme accueil.
Le lendemain, Dimanche, pendant que je cherchais mon chemin, un habitant d'Anglet m'embarque pour m'amener où je voulais aller. Je veux m'acheter un adaptateur de courant, un téléphone portable et autre mais je me rends compte qu'en France, le dimanche, c'est le jour où personne mais vraiment personne travaille.
Potosí, la belle démoniaque
Amis bloggers, lecteurs bonsoir,
Je ne pouvais pas m'empecher d'écrire si vite sur ce que nous avons vu aujourd'hui.
Nous avons commencé à visiter Potosí de nuit. Bien qu'elle soit assez peuplée, cette ville est très mignonne. Pas beaucoup de touristes, et de faite, peu de stands de rue vendant présentant au mieux l'artisanat national (je me permet de dire national, car on retrouve une grande similarité dans les produits vendus d'une ville à l'autre). En faite içi, on se fond dans le qutotidien des boliviens qui travaillent, mangent au resto, sortent de cours, font leur courses, sans vraiment se sentir comme le touriste sur lequel il faut se jeter pour faire une affaire. La ville est plutôt secure et propre, les gens sont sympa, les hôtels pas chers, bref, le rêve.
Pour la touche historique, Potosí était une des villes les plus riches d'Amérique Latine auparavant, ceci grâce à ses riches mines d'argent découvertes il y a quelques siècles.
Deux de nos compagnons, qui nous accompagnaient durant le tour du salar, nous avaient raconté leur expérience lors de leur visite de ces fameuses mines, et nous ont vivement conseillé de les visiter. Au début ca nous tentait pas des masses, mais nous avons bien fait de nous être motivés.
Rendez vous à 9h à l'agence pour le début de la visite. Renan, fils et frère de mineurs, nous a guidé durant 4h en espagnol, avec humour et sérieux à la fois. Nous avons commencé par acheter des cadeaux pour les mineurs, passage obligatoire pour cette visite qualifiée de sociale. En effet, les mineurs sont satisfaits de se voir offrir de la coca, du jus, des cigarettes, de l'alcool, ou tout simplement de la dynamite, éléments essentiels pour survivre à leurs journées éprouvantes sous la terre. Je m'occupe de la coca, Doro du jus, et Nico d'un détonnateur, au moins on peut pas nous reprocher de leur empirer la santé :p
Une fois habillés des pieds à la tête (bottes, combi, casque, lampe frontale...), Renan nous explique la situation ultra précaire dans lesquelles les mineurs travaiellent : salaire misérable, 6 à 10h par jour du lundi au samedi, impossible de manger durant ces heures (les sandwichs absorberaient trop les poussières nocives environnantes), durée de vie de 45 ans en moyenne, accidents dus à l'insécurité... Pour tenir le coup, ils machent une quantité hallucinante de coca (ils ressemblent à des gros bébés tellement leurs joues sont gonflées de coca) agrémentée d'une poudre (sous forme de caillou) à base de légumes et autres, censée multiplier l'effet de la coca. S'ils meurent aussi tôt, ce n'est pas seulement à cause des accidents, mais surtout à cause des produits nocifs inhalés à longueur de journée, impossible de mettre des masques, puisque celui ci se boucherait avec la poussière en peu de temps. Les deux frères de Renan sont décédés, certains meurent avant 30 ans, les plus jeunes commencent à travailler à 14 ans. Malheureusement, le travail dans les mines est une des seules sources d'emploi sures à Potosí. Le gouvernement ne fait pas grand chose pour améliorer les conditions de travail des mineurs. L'argent (et autres minerais) extrait part directement pour des entreprises canadiennes ou américaines. D'ici 20 ans la mine sera épuisée, laissant plus de 15000 mineurs sans emploi.
Après tous ces détails attristants, nous pénétrons dans la mine. Je n'arriverai pas à décrire exactement l'environnement dans la mine. Après avoir vu la statue Tío vénérée par les mineurs à coup de feuilles de coca, de cigarettes et d'alcool, nous avons parcouru une grande distance les pieds dans l'eau entre les rails et le dos courbé. Nous croisons beaucoup d'ouvriers, la bouche remplie de coca. Nous arrivons à une embouchure tombant directement à la verticale, dans lesquels les mineurs descendent avec une corde, les pieds appuyés sur la roche pour atteindre une échelle un peu plus bas, notre guide nous invite à la prendre... Après avoir bien réfléchi à ce que nous comptions desendre nous nous lançons. L'étage du dessous est pire, notre dos se courbe un peu plus et nous croisons un peu plus d'ouvriers. Renan nous présente au fur et à mesure les diff´rents minerais devant lesquels nous passons. Après une longue marche nous arrivons à la fin du tunnel, au bout, un trou, profond, très profond. Nous décidons de nous arrèter ici, la vue de l'échelle qui se perdait dans le noir donnait l'impression d'être au dessus des abysses. Pourtant, les mineurs descendent tour à tour dans le trou. Nous assistons durant une bonne demie-heure, aux opérations consistant à vider l'eau de source en contre-bas, à élever un homme d'un sous-sous-étage à un autre sous-étage, à l'aide d'un panier treuillé. En faite, le premier trou que nous avons refusé de descendre, était le début d'une série d'autre trous, pour atteindre le fond de la montagne (ou du moins de leur progression) à une soixantaine de mètres plus bas. Nous prenons le chemin de la sortie, remarquons des trous au dessus, à droite, à gauche, que nous n'avions pas remarqué à l'aller. Ces hommes travaillent dans du gruyère, je n'imagine pas combien de kilomètres de tunnels ont été creusés sous cette montagne, les nains de la Moria à côté c'est du bidon (aux amateurs du Seigneur Des Anneaux...). Nous aidons rapidement deux mineurs à porter une wagonette sur ses rails, je vous raconte pas le poids de la machine. Nous assistons à une dernière opération consistant à desendre une brouette via un fil de fer par un trou parallèle au tunnel pour un étage plus bas. Dans ces moments là, les mineurs se crient des ordres d'un étage à l'autre, paniquent un peu pour les risques pris, transpirent, se concentrent...
On sort de l'enfer, et on voit le jour après 1h30-2h dans le noir. Je n'arrive pas à imaginer cette sensation après une dizaine d'heures dans la mine, 6 jours sur 7, toute l'année, toute une vie.
Je pense avoir été témoin de ce qu'était le pire métier au monde, le pire. Les mineurs de Potosí ne sont pas les seuls concernés, il y a nombre de mines identiques, voir pires en Afrique.
Je ne pense pas être capable d'en dire moins sur ce dont on a été témoin aujourd'hui.
Le reste de la journée, nous l'avons paradoxalement passée à flaner dans les rue du centre-ville. Le contraste est halucinant, cette ville est magnifique, pleine de vieux monuments et de places partout. Je le déclare passage obligé pour tout ceux qui s'aventurent en Bolivie.
Nous passons par un autre passage obligé demain matin (levés 6h, trop dur la vie) : Sucre. Toujours avec Nico (ce grand charmeur fou...), et surement avec l'un des couchsurfeurs rencontrés dans la jungle à La Paz (Marc le calgarien) que nous allons rejoindre. Nos plans pour après se fixent de plus en plus pour aller passer notre dernière semaine à Santa Cruz, ville en bordure de la jungle (la vraie cette fois), pour aller voir plus d'animaux, et regouter un peu à la chaleure...
Andinement vôtres,
N&D
Publié par Nico à 20:49 0 commentaires
Ouilleouilleouille Uyuni!
Hahaha estie que vous etes droles bande de swingueurs de ouf!
Brisscon, continue ton chialage, c'est bien légitime, moi je trouve ca drole! Je m'excuse d'avance pour toutes les déceptions que tu auras encore en France. Sinon tu pourrais quand meme apprendre a parler verlan, ce serait la classe....
Jul et Clém, allez-y mollo, on dirait que votre taux de gogolisage est en train d'augmenter un peu trop...faites attention, le grand air de Gaspésie vous fera, je l'espere, le plus grand bien!
(notez qu'une fois encore le clavier est pourri donc on se passera de certains details de ponctuation comme accent ou cedille....).
Alors alors ou en est-on en Bolivie? Oui j'imagine a quel point vous etes en haleine, que s'est-il passé? (ou pas...)
Alors, apres 2 jours passés a La Paz, grande capitale coincée dans sa cuve et quelque peu anxiogene, on a pris le large. Pour l'anecdote, notre experience de couchsurfing chez Mallory l'amerloque fut bien drole:une sorte de gros squat de gringos ou autres, voyageurs-benevoles-sans emploi-bohemes-intellos-artistes-fous-junkies-bons vivants-bordeliques-sympathiques..Ca valait le detour, on a aime, la Jungle dans un appartement quoi.
On a donc pris un bus de nuit Pour Uyuni, point de départ pour faire le circuit du Sud-Ouest. La nuit pas super cool, les premieres 6h correctes, mais les autres 6h nous ont donné l'impression de passer dans un mixeur ou un shaker de cocktail, pour cause de route pourrie...Dur...
A l'arrivée, gros froid polaire (quelle idée, comme si on avait pas eu assez d'hiver), mais bonne impression. A Uyuni, soyons clair, ya rien a voir, mais on y retrouve une ambiance de bout du monde, la derniere ville avant le désert, le Far West un peu. Donc on balance nos choses dans un hotel froid et spartiate, accompagnés de nos deus nouveaux amis:Rémi le quebecois (!!!), 25 ans, maitrise en physique nucléaire théorique; et Nico, francais de Montpellier, 23 ans, qui vient de passer 6 mois au Brésil pour rédiger son mémoire d'histoire. Sommes en bonne compagnie.
La mission du jour étant de trouver la meilleur agance pour faire notre circuit, et la moins chere, on passe l'aprem a la chercher...On s'organise aussi pour faire venir deux autres francais croises plusieurs fois durant notre voyage, Quentin et Ronan, qui étudient en école de commerce a Bogota en Colombie. Ils arrivent de Potosi, notre groupe est formé!
Départ donc, le vendredi matin, avec notre chauffeur/guide/cuisinier Bernardo, alias Bernie. Il restera tres discret mais comprendra vite l'humour du groupe et prendra ses aises sur la fin, drole... On part donc avec la jeep chargée, a travers le tant attendu Salar de Uyuni, plus grand désert de sel, du monde!! En effet c'est beau, une étendue blanche éclatante, ponctuée de petites pyramides de sel, alentour quelques montagnes qui semblent flotter sur le grand tapis blanc (illusion d'optique provoquée par le sel?). On s'arrete sur l'ile d'Incahuasi, au milieu du désert, une petite ile blindée de cactus qui ont, pour certains, des centaines d'annés. Inutile de vous dire qu'a chaque arret les jeep se suivent donc le nombre de gringos monte vite. Ce n'est évidemment pas l'endroit ou on peut etre seuls en osmose avec la nature, mais bon on fait avec, c'est beau quand méme. L'ambiance dans la voiture va bon train, seule avec les 5 gars (!!!), les blagues fusent, souvent d'un niveau assez bas (registre prout caca poil) mais, il faut bien le dire: qu'est-ce qu'on s'amuse! :-)
On verra une grotte naturelle, et on traversera le salar jusqu'a notre hotel de sel. Premiere nuit, seuls dans l'hotel, bonne bouffe, un peu froid, bonne soirée a jouer aux cartes, ciel etoilé qui en impressionnerait plus d'un. Lever tot pour voir la Puesta del Sol (lever du soleil) sur le salar, pas mal.
Puis on reprend la route, on voit beaucoup de choses, les paysages défilent, sublimes : déserts, montagnes, couleurs, Lagunes, bleues, vertes, gelés, qui refletent les volcans autour, flamants roses ou pas roses, désert dit "de Salvador Dali", Vicuñas sauvages (sortes de lamas plus sveltes), renards... Jusqu'a la Laguna Colorada, ou les flamands roses trainent, et ou l'eau est rose aussi. On dort pres de la dans un petit hotel ou il fait bien froid. Grosse soirée, jeu international dans toutes les langues (avec brésiliens, irlandais, russe, francais et québecois), trop plein de bieres boliviennes et d'alcool fort local... Nuit extra courte et lever (encore souls) tres tot pour voir le lever du soleil, les geysers (qui sentent l'oeuf pourri), et pour se baigner dans les eaux thermales, vraiment chaudes, petit bonheur. Petit déjeuner qui passe mal, tout le monde un peu dans le paté (surtout moi qui ais appris que biere+altitude+manque de sommeil ne font pas bon ménage). On verra la laguna verde, au pied du volcan Licancabur, superbe. On laisse nos deux amis francais a la frontiere chilienne, et nous on repart vers Uyuni, 7 heures de trajet, encore au milieu de paysages grandioses.
Le dimanche soir, donc, nous avons dit au revoir a notre ami quebecois qui repartait pour La Paz, puis nous nous sommes jetés de plein pied dans nos lits apres une bonne pizza, crevés, pour une nuit sans fin.
Ce matin nous avons pris un bus pour Potosi, petite ville provinciale toujours dans l'Altiplano, en remontant vers le Nord. 6h de route assez sensass, paysages toujours ausi beaux, montagnes, déserts, falaises et roches escarpés, petits villages paumés, lamas en masses...Et nous voila tous les 3 a Potosi...
Désolée pour la longueur, je me suis laissée emporté... Enfin voila tout va bien, on a hate de remonter vers la chaleur, la suite de notre voyage n'est pas encore tres claire, on se laissera peut-etre tenter par un bout d'Amazonie...
Continuez a écrire, c'est toujours bon de venir swinguer cette caravane.
Bleins de bisous boliviens (pas chers)
Cuidense amigos
D&N
Publié par dothy à 17:37 0 commentaires
Arrivée à Paris et TOP 9 du chialage envers le Québec
Bonjour,
Me voilà rendu en France. Enfin...
Je suis arrivé le 4 juin. Après environ 24 h sans dormir, j'ai du me débrouiller seul pour contacter mon ami qui m'héberge et devoir l'attendre pendant quelques heures dans une ville que je ne connais pas. J'ai passé du bon temps. J'ai marché les Champs-Élysées, la Tour Eiffel/Champs de mars, le long de la Seine, l'arc de triomphe, la Place des invalides, le Jardin des Tuileries, la Place de la Concorde et la Place Vendôme. C'était bien beau. Les bâtiments sont vieux et très beau mais la ville est grande et les automobiliste et motocycliste ne sont pas trop sympathique. Donc, j'ai quitté Paris pour Anglet et je vous en reparlerez un autre fois.
D'ailleurs, comme j'ai resté des années aux résidences, j'en ai entendu du petit chialage de gens d'un autre continent ou d'un autre pays (on ne nommera pas lequel) et j'aimerais répliquer à ce chialage par d'autre chialage.
1 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, Le fromage est cher, goutte le chewing gum, n'a pas de goût et est dégueulasse
Ma réponse : Côté prix, le Québec a du fromage qui est sensiblement le même prix compte tenu du taux de change. Côté qualité, où est le fromage véritable ? Celui qu'on aime, celui qui peut-être consommé le lendemain de brosse pour récupérer, celui qui fait squic-squic, celui qui goûte rien, celui qui est universel aux êtres humains (celui qui peut-être digérer par tous les êtres humains (celui qui permet une défécation dure après sa consommation)), celui dont je vous parle, je ne l'ai pas encore trouvé.
2 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, vos voitures sont grosses.
Ma réponse : Qu'est-ce que vous voulez, quand on veut chasser ou pêcher, quand on a des forêts dignes de ce nom, quand on fait du quad et quand on veut combattre l'hiver, ça nous prend un criss de gros char.
3- Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, on risque de se faire agresser par les ours.
Ma réponse : Hey oui et en France, est-ce que l'on risque pas de se faire agresser par de la petite racaille salope qui apparaît subitement sur le coin d'une rue, dans le train ou en arrière de la prochaine poubelle ? Cette petite racaille est bien plus dangereuse qu'un ours qui n'a faim qu'au printemps.
4 -Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, il fait froid.
Ma réponse : Est-ce que c'est mieux de toujours devoir se mettre de la crème solaire partout même sur les pieds et sur le bout du nez ? Est-ce que c'est mieux d'avoir un hiver sans neige et avec de la pluie ? Est-ce que c'est mieux d'avoir toujours la même saison, l'été ? Est-ce que c'est mieux d'être à l'extérieur et de n'avoir d'autre choix que d'aller sur la plage parce qu'il fait trop chaud ? Est-ce que c'est mieux de voir les gens traîner dans les rues ? Que voulez-vous, le froid nous fait dépenser de l'énergie et cela nous permet de voir comment nous sommes bien quand il fait beau. De plus, c'est le prix à payer pour voir des animaux sauvages.
5 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, la baguette est molle et dégueulasse.
Ma réponse : Est-ce qu'il faut absolument avoir une baguette dure qui nous casse les dents parce que les premiers boulangers en ont décidé ainsi ? Le pain normal est-ce qu'il existe en France ? Il n'y a pas seulement la baguette de pain dans la vie. Moi, j'ai passé plusieurs années sans manger de baguette et j'en suis pas mort encore.
6 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, l'alcool est cher au Québec et le vin est dégueulasse.
Ma réponse : En France, l'alcool est cher dans les bars et il n'y a que 3 sortes de bières à l'épicerie.
7 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, l'alcool est interdit dans la rue, dans le train, dans la gare ou ailleurs.
Ma réponse : Elle est quand même permise le 23 juin au soir ou dans un contenant qui n'est pas un contenant d'alcool.
8 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, la pisse à la rue est interdite.
Ma réponse : Les chiens ont parfois le droit de pisser dans la rue mais nous ne sommes pas des chiens.
9 - Chialage d'un étranger venant au Québec : Au Québec, le soleil se couche tôt.
Ma réponse : Nous devons nous lever tôt et avoir le soleil tôt pour bûcher du bois, souffler la neige, aller à la pêche ou à la cueillette de clams.
Briss?on
Voilà cette rétrospective
P.S. : J'espère que vous serez pas trop frustrés après ce palmarès. Vous voyez bien que j'exagère plusieurs points.
Publié par briss?on à 15:39 0 commentaires
Derniers préparatifs avant le grand départ en gaspésie prévu lundi.
Publié par julien suret à 20:46 0 commentaires
Libellés : Québec
De Titicaca a La Paz (version Nico)
Salut les loustiques!
Tout d'abord je m'excuse a l'avance pour la manque d'accent grave, j'ai beau me battre avec mon clavier je le trouve pas...bref.
Nous en étions a Puno qaux dernieres nouvelles. Apres moultes enquetes les plus poussées les une que les autres, nous n'avons jamais remi la main sur le sac de Doro. Adieu les lingettes, les lunettes a 2 euros, la casquette Mary J Blige...et tant d'autres choses...
Départ pour les îles d'Amantani et de Taquile (côté péruvien du lac). Arrivés le matin sur Amantani, nous y passons la journée et la nuit. Un guide nous est plus ou moins imposé, nous sommes acceuillis dans "une famille" qui nous fourni de quoi se loger et dormir. En fait, cette expérience "chez l'habitant" tient plus de l'hôtel qu'autre chose. Nous avons notre chambre, dans laquelle nous sont apportés les repas, on mange en tête a tête...rien de désagréable a ca bien sûr, mais l'idée de manger avec nos hôtes est bien loin... En fait, ce systeme est le seul possible pour visiter l'île : impossible d'y venir par soi même, se ballader seul, et dormir ou on veut.
Le soir on nous emmene en "discotheque" : tout le monde est habillé en habits de fête traditionnel de l'île, Doro porte une belle chemise blanche a fleurs rouges et bleus, une jupe rouge boule, une ceinture colorée hyper serrée (miam!), et un beau châle noir épais sur la tête, UNE BEAUTÉE! Pour ma part, je portais un bonnet typique de l'île (rouge et blanc) et un long pancho gris, moins beau déja... Les danses se limitent a faire des aller-retours sur un metre et a tourner les bras en moulinet...tres dynamique. La vue de tous les gringos genés a être habillé de la sorte était tres plaisante ;) Surtout pour notre groupe de quinca-sexa-septagénaires strasbourgeois qui se commentaient entre-eux le voyage dans leur patois...
Lendemain, départ pour l'île de Taquile. Tandis qu'Amantani est plutôt sec et rocheux, Taquile est beaucoup plus vert et caraibesque (je trouve pas le tréma, mais bonne nouvelle! j'ai trouvé l'accent grave...). Le village est très mignon, perso je suis tombé amoureux! Il faut dire que c'était un jour de fête, tous les hommes avaient un bonnet pendant sur le côté (rouge pour les mariés, blanc er rouge pour les célibataires), et toutes les femmes étaient habillées en rouge et noir. Après avoir super bien mangé (trucha/truite du lac super fraîche), on retourne à Puno pour une dernière nuit...beurk.
Départ pour Copacabana! La route est sympa, on longe le lac, des champs et des petites montagnes. On traverse la frontière bolivienne à pied! Aucun problème, on s'est retenu d'éternuer et on est passé sans soucis. Arrivée à Copacabana : première expérience bolivienne très sympa. Beaucoup de touristes, mais la ville est mignonne et acceuillante. On y passe la journée avec des francais que l'on avait rencontré plus tôt dans le voyage et que l'on retrouve par hasard le long de la plage.
Lendemain, on part visiter la Isla del Sol, sans guide cette fois, Doro&Nico fièrs partisans des vacances à-la-cool... L'île est magnifique! On y passe la journée à visiter différentes ruines incas (autels, labyrinthe...), à manger et à descendre vers le sud. Cette partie de l'île nouis a laissé une bien moins belle impression : beaucoup plus touristique, elle grouille d'hôtels, de resto, et de bambins qui se battent pour vous donner des infos (la plupart du temps fausses) sur les différents établissements afin de gagner un peu de pourboire une fois installés. On apprend plus tard que ces enfants (de 6 à 15 ans en général), peuvent gagner jusqu'à 70 bolivianos par jour, sèchent les cours pour acceuillir les touristes, et s'achètent de la bière avec l'argent gagné...triste réalité liée directement au tourisme.
On remarque durant ces quelques jours autour du lac, qu'aucune occasion n'est ratée pour faire payer le touriste : sur Amantani, notre hôte nous déballe devant notre chambre tous ses articles artisanaux, vu notre non-choix de devoir lui acheter quelques produits, elle en profite pour les vendre le triple du prix habituel... sur la Isla del Sol, le touriste doit payer trois billets pour parcourir l'île, une pour le nord, une pour le centre, et une pour le sud...on nous met la pression de devoir payer un boli lorsque l'on prend en photo des animaux...les prix des repas contre-balancent les "soi-disantes" nuits pas chères... Bref, cet aspect gâche un peu l'enthousiasme ressentit lorsque l'on aborde les îles.
Autre mésaventure, le budget prévu pour le tour de l'Isla del Sol a été épuisé prématurément, on a du emprunter 10 boli à un couple québécois (oui oui!) pour pouvoir payer le droit d'entrée dans le sud. Manque de bol, la seule banque présente à Copacabana est fermée le dimanche, vous imaginez quel jour on est retournés à Copa... Du coup, nous sommes contraint de devoir payer une nuit dans le seul hôtel qui accepte la carte, bien évidemment l'hôtel le plus cher de la ville. La douche ultra chaude et le lit ultra-confo nous ont fait oublier le prix de la nuit ;)
Nous voici à La Paz, capitale, il me semble, la plus folle du monde, New-York à côté c'est calme... L'arrivée est impressionnante : après avoir traversé une interminable banlieue (El Alto) de plus en plus dense en traffic et en gens, on surplombe La Paz du haut d'une colline. C'est indescriptiblement impressionnant : une énorme vallée pleine à craquer de bâtiments. Bizarrement, le bus de gringos qui était bien bavard pendant la route, s'est littéralement tue une fois la ville en vue...
Nous avons utilisé couchsurf pour nous loger sur la capitale...quelle expérience! Nous sommes dans un appart de trois colloc's américaine, allemand, suisse tous les plus arrachés les uns que les autres. Ils acceuillent, en permanence, des potes et d'autres couchsurfurs, hier nous étions 10 dans l'appart, on a de la chance, d'habitude c'est 15... Tout le monde fume et bois et un peu grunge/artiste/traveler/junky, vous imaginez la gueule de l'appart... Aujourd'hui c'est clean day (ouf!).
Voila, on essaye d'aller au salar d'Uyuni au plus tôt (l'Eldorado de notre voyage).
Normalement, nous devrions avoir quelques photos de nos récents voyages, si les personnes avec qui nous avons échangé nos mails respectent bien leur parole...
Veuillez m'excuser pour ce pavé, mais nos parents seront contents d'avoir autant de détails :D
Continuez à raconter vos voyages, c'est super sympa!
Bon courage à toutes et à tous ;)
N&D
Publié par Nico à 13:58 0 commentaires
Libellés : Amantani, Bolivie, Copacabana, isla de la Luna, isla del Sol, La Paz, lac Titicaca, Pérou, Puno, Taquile